Après de longues années de discorde, l’ex-international burkinabé, Aristide Bancé, et son frère cadet Louis César Bancé ont fumé le calumet de la paix.
Louis César Bancé: « Désormais, celui qui va critiquer Aristide Bancé, va me trouver sur son chemin »
La discorde entre l’ex-international burkinabè, Aristide Bancé, et son petit frère Louis César Bancé, connait un dénouement heureux. Invité à une émission sur la télévision nationale burkinabé, l’ancien joueur de l’Asec Mimosas avait traité son frère cadet de personne indécise, ne sachant pas exactement ce qu’il voulait faire dans sa vie.
Le footballeur avait affirmé qu’il a essayé d’aider ce dernier à plusieurs reprises, mais que celui-ci n’avait pas la tête sur les épaules. Cette sortie de l’attaquant burkinabé, avait mis Louis César Bancé dans tous ses états. Ce dernier avait publié sur les réseaux sociaux un texte afin de donner sa version des faits.
»(…) Le premier a m’avoir dénigré en public, c’est toi, Aristide ! Qu’est-ce que tu as fait pour moi pendant que je me promenais pour vendre les CD ? Tu m’as déjà donné 1 million pour financer un quelconque de mes projets ? Jamais ! Mais tu as financé des soirées à Williamsville et des matchs de gala à 5 millions, en claquant ça comme si c’était du sable. Tu oses aller raconter à la télé que tu as fait beaucoup pour moi. Mais c’est toi qui n’a pas la tête sur les épaules en y allant avec ces mensonges », avait-il riposté.
Lors de son récent passage à l’émission Peopl’Emik sur La 3, Louis César s’était longuement exprimé sur cette affaire, avant de faire la promesse de tenter un rapprochement avec son frère aîné. C’est désormais chose faite.
Les deux frères se sont rencontrés le dimanche 27 juin 2021; et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’ils ont décidé de faire la paix, comme le témoigne une publication de Louis César sur les réseaux sociaux.
»C’est tout souriant qu’Aristide et moi avons parlé du passé, du bon vieux temps, de notre enfance. Tout naturellement, notre fraternité qui n’aurait jamais dû s’estomper, s’est ravivée. Nous nous sommes promis ne plus jamais nous séparer, et éloigner définitivement de nous tout esprit de discorde. Pendant notre bavardage de ce lundi 28 Juin, Aristide m’a ranimé un souvenir : «Petit frère, tu te rappelles quand nous étions petits, la quinzaine d’années, je t’ai invité un jour à m’accompagner pour jouer au ballon, à Williamsville Athlétic Club ( WAC ). Tu t’es vêtu comme moi, d’un short rouge et d’un maillot blanc. C’était les couleurs du WAC. Ce jour-là, tu es venu, a couru sur le terrain, en me disant en fin de compte, essoufflé, que le football n’est pas ta vocation. Je comprends maintenant, ta voie c’était l’écriture ! ». Aristide et moi avons rigolé. Quelle mémoire il a, lui ai-je dit. C’est clair que l’amour que nous avons l’un pour l’autre est inébranlable. Nous venons de montrer qu’il est imparable pour des frères de se retrouver, parce que le temps ne nous appartient pas. Désormais, mon frère et moi, c’est coller-serrer, pour la vie ! Celui qui va le critiquer, va me trouver sur son chemin. Je t’aime, grand frère ! », a écrit Louis César Bancé.