Téné Birahima Ouattara est déterminé à venir à bout du terrorisme en Côte d’Ivoire. Le ministre ivoirien de la Défense a pour ce faire passé, avec une entreprise espagnole, une importante commande de véhicules légers pour gendarmerie nationale.
Quand Téné Birahima adapte le matériel militaire à la lutte contre le terrorisme
Succédant à Hamed Bakayoko au ministère de la Défense, Téné Birahima Ouattara s’est résolu à ne donner aucun répit aux djihadistes et autres groupes terroristes qui attaquent régulièrement des localités du septentrion ivoirien proches de la frontière du Burkina Faso. Début avril, « Photocopie » s’était rendu à Kafolo à la suite d’une attaque perpétrée contre une position mixte des Forces de défense et de sécurité (FDS) ivoiriennes.
Outre le réconfort, le frère cadet du président Alassane Ouattara a entrepris de doter ses hommes de moyens militaires conséquents pour leur permettre d’accomplir leur mission de sécurisation du Nord ivoirien avec beaucoup plus de dextérité. Le chef de l’État a d’ailleurs décidé de consacrer 1% du Produit national brut à la lutte contre le terrorisme. Fort de ce soutien financier, l’ancien ministre des Affaires présidentielles, négocie l’acquisition de 150 véhicules légers et des blindés pour les hommes au général Alexandre Apalo Touré.
À en croire Africa Intelligence, le patron de la Défense ivoirienne a cassé sa tirelire pour parapher un contrat portant sur la somme de 20 millions d’euros, soit 13 milliards 90 millions de FCFA, avec Technology & Sécurité Developments (TSD), une entreprise espagnole spécialisée dans la fabrication de véhicules de sécurité. Il s’agit en effet de véhicules spéciaux de sécurité pour la police, la gendarmerie et même l’armée.
Ils serviront de véhicules de transport de troupes, d’autant plus qu’ils sont réputés pour être des véhicules anti-mines de type MRAP (Mine-Resistant Ambush-Protected Vehicle). À noter que les éléments de la Maréchaussée ivoirienne, dans cette guerre asymétrique contre les djihadistes du Nord ivoirien, sont également confrontés à des engins explosifs improvisés, dont deux ont déjà explosé à Kafolo.