Alain Lobognon est libre depuis le mercredi 23 juin 2021. Jugé par le tribunal criminel d’Abidjan, l’ex-ministre ivoirien de la Promotion de la jeunesse, des Sports et Loisirs a été condamné à une peine de prison de 17 mois alors qu’il avait déjà passé 18 mois derrière les barreaux. A peine libéré, l’ancien député de Fresco s’engage à réconcilier Alassane Ouattara et Guillaume Soro.
Alain Lobognon peut-il réconcilier Ouattara et Guillaume Soro ?
Interpellé le 23 décembre 2019 au siège de Générations et peuples solidaires (GPS), Alain Lobognon a été écroué pendant 549 jours. A l’issue de son procès le mercredi 23 juin 2021, l’ancien député de Fresco a été libéré. Pour sa première sortie officielle, il a clairement annoncé son engagement à réconcilier Alassane Ouattara et Guillaume Kigbafori Soro.
Dans un communiqué publié le vendredi 25 juin 2021, Jean-Paul Beugrefoh, le porte-parole d’Alain Lobognon indique que dès la semaine prochaine, l’ex-ministre « entend s’engager résolument pour faire baisser les tensions et mettre fin aux désaccords entre le chef de l’Etat-président de la République, Monsieur Alassane Ouattara et Monsieur Guillaume Soro, ancien président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, son fils ».
Par ailleurs, Alain Lobognon ne manque pas de faire remarquer que « la fin de ce procès ouvre de nouvelles perspectives dans le but de donner à la Paix sociale et politique en Côte d’Ivoire, une chance, et invite la classe politique à une catharsis nationale en vue de garantir aux prochaines générations une Nation forte et engagée vers le développement et la prospérité. Plus que jamais la Côte d’Ivoire a besoin de tous ses enfants pour faire face aux grands défis et risques qui menacent son harmonie ».
L’époux d’Amira Lobognon « invite tous les acteurs politiques à privilégier le dialogue direct afin de régler tous les problèmes qui nous assaillent depuis la mort du président Félix Houphouet Boigny ».
Alain Lobognon a eu une pensée pour ses compagnons avec lesquels il a été jugé, non sans remercier toutes les personnes qui l’ont soutenu durant sa période de détention.