Le PDCI (Parti démocratique de Côte d’Ivoire) a officiellement réagi au retour de Laurent Gbagbo en Côte d’Ivoire. Quelques jours après l’arrivée de l’ancien président à Abidjan, la plus vieille formation politique du pays s’est félicitée du comeback du fondateur du FPI (Front populaire ivoirien).
Retour de Gbagbo : voici le message du PDCI
Laurent Gbagbo a retrouvé les siens le jeudi 17 juin 2021, après avoir passé dix années à la Cour pénale internationale (CPI). Jugé pour crimes contre l’humanité, en compagnie de son poulain Charles Blé Goudé, l’ex-chef d’Etat ivoirien a été définitivement acquitté en mars 2020.
Dans un communiqué portant la signature de Maurice Kakou Guikahué, « le PDCI-RDA souhaite AKWABA au président Laurent Gbagbo et se réjouit avec lui, sa famille biologique et politique, ainsi qu’avec tous les Ivoiriennes et Ivoiriens épris de paix ». Le secrétaire exécutif du parti fondé par feu Félix Houphouët-Boigny salue également « la contribution de tous ceux dont la somme conjuguée des efforts a permis d’aboutir à cette issue heureuse ».
Le parti politique d’Henri Konan Bédié se félicite du retour de Laurent Gbagbo, un « acteur politique majeur » de la Côte d’Ivoire. Le PDCI « place un grand espoir, quant à la poursuite du processus de réconciliation nationale ». Il soutient que grâce à son implication, le patron du Front populaire ivoirien « peut constituer un tournant décisif dans la consolidation du dialogue politique engagé par les présidents Henri Konan Bédié et Alassane Ouattara ».
On se souvient que dès l’arrivée de Laurent Gbagbo, le chef du PDCI s’est empressé de lui souhaiter la bonne arrivée. Il a estimé que le « Woody » de Mama a une part importante à jouer dans la réconciliation nationale. Cette vision transparait dans la note émanant de Maurice Kakou Guikahué.
Par ailleurs, le parti septuagénaire « estime que, pour une véritable réconciliation entre les fils et filles de la Côte d’Ivoire, après les deux décennies inutilement perdues, en raison du climat de division et de méfiance engendré par les crises et conflits à répétition, le temps est venu de procéder à la libération de tous les prisonniers politiques et militaires et de permettre à tous les exilés de rentrer chez eux, sans craindre d’être inquiétés ».