Faure Gnassingbé s’est dit « attristé » par la disparition de Kenneth Kaunda, l’ex-chef d’État de la Zambie. Le président de la République du Togo a salué la mémoire d’une icône de la lutte pour l’indépendance de la Nation zambienne.
Faure Gnassingbé rend hommage à Kenneth Kaunda
Kenneth Kaunda est décédé le jeudi 17 juin 2021 à l’âge de 97 ans. L’ex-chef d’État zambien a accédé à la tête de son pays le 24 octobre 1964. Il est demeuré à la tête de la Zambie jusqu’au 2 novembre 1991 après sa défaite à l’élection présidentielle. Fils de pasteur, le premier président de la République zambienne s’est très tôt engagé dans la lutte contre les discriminations raciales. Dès le début des années 1960, Kenneth Kaunda fonde l’UNIP (United party for independence).
Après avoir exercé le pouvoir d’État pendant vingt-sept ans, Kenneth Kaunda, surnommé le « Gandhi africain », est battu en 1991 lors des premières élections démocratiques du pays face à Frederick Chiluba. Il reconnait devant les caméras de la chaine de télévision nationale que dans la démocratie, « un jour on gagne des élections, un jour on en perd, ça n’est pas la fin du monde ».
Faure Gnassingbé est très touché par la disparition de Kenneth Kaunda. Le président togolais s’est dit très « attristé » par la disparition de l’ancien dirigeant zambien, une « icône de la lutte pour l’indépendance de la République de Zambie ». « Je salue la mémoire de ce grand homme dont l’engagement historique pour la libération de la Zambie et la paix en Afrique nous inspire en tant qu’Africains face à nos défis communs », a déclaré le numéro togolais. Il n’a pas manqué d’adresser ses condoléances à Edgar Lungu, actuel chef d’État de la Zambie, « et à l’ensemble du peuple frère de la Zambie ». Kenneth Kunda, également connu comme le « gentil Africain », était père de neuf enfants.