Jean Blé Guirao est très offusqué par le gros cafouillage autour de la tenue de l’examen du BEPC (Brevet d’études du premier cycle) en Côte d’Ivoire. Le cadre de l’UDPCI (Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire) a crié sa colère tout dénonçant un sabotage.
Blé Guirao vole au secours de Mariatou Koné
L’examen du BEPC en Côte d’Ivoire connait une couleur particulière cette année. En effet, alors que les épreuves ont débuté le lundi 14 juin 2021, de profonds dysfonctionnements ont été observés. L’épreuve de sciences physiques a été annulée, car comme l’explique Dosso Mariam, directrice des examens et concours, « il y a des parties (de l’épreuve) qui n’avaient pas été renseignées dans le programme de l’année scolaire pour (apparaître) dans les évaluations ». Elle a été reprogrammée pour le mercredi 16 juin. Ce premier couac n’avait pas fini de susciter des interrogations qu’un autre évènement attire l’attention. Mardi 15 juin, l’exercice numéro 5 de l’épreuve de mathématiques est annulé. « Compte tenu de l’allégement du programme de mathématiques de l’année scolaire 2021 dans les classes de 3e, l’exercice numéro 5 de l’épreuve de Mathématique est supprimé », indique un communiqué du ministère de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation dans un communiqué.
Ce gros cafouillage autour de l’examen du BEPC a irrité Jean Blé Guirao. L’ancien leader de la FESCI (Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire) dénonce « un vaste plan de sabotage de la nouvelle responsable de l’Éducation nationale, professeur Koné Marietou par des mains obscures tapies au sein du RHDP ». « Non. Non et non. Mon pays va mal. Il y a quelque chose qui cloche. Véritable sabotage du BEPC session 2021. Mais où sont les associations de parents d’élèves ? Où sont les syndicats d’enseignants ? Où sont les syndicats d’étudiants ? À chaque génération son combat », a martelé le collaborateur d’Albert Mabri Toikeusse.
L’inspecteur principal de mathématiques refuse d’être complice en gardant le silence devant cette grave situation qui touche à l’avenir de nos enfants. « A-t-on pensé à la santé ou au moral de chacun d’eux. Quels sont les objectifs visés à travers tout ce vacarme ? Non, nous ne pouvons accepter cela », a ajouté Jean Blé Guirao.