L’armée ivoirienne est de nouveau en deuil. On dénombre 3 Soldats ivoiriens tués par un engin explosif dans la localité de Zèpe, à 25 km de Téhini.
L’armée ivoirienne harcelée, 3 Soldats ivoiriens tués
3 soldats ivoiriens tués. Ces soldats sont tombés sur un engin explosif. Leur groupe faisait une patrouille près du village de Zépe, à 25 km à l’ouest de Téhini, dans la région du Bounkani (Nord-Est de la Côte d’Ivoire). Selon l’AIP, c’est un engin explosif qui a provoqué la mort de ces trois soldats ivoiriens. 4 autres seraient évacués à l’hôpital de Téhini. Cette attaque contre les forces armées ivoiriennes serait intervenue aux alentours de 19h30 le samedi 12 juin.
La détonation de l’engin était si forte qu’elle aurait été entendue à Téhini où les populations ont déserté les rues. Des personnes à la préfecture ont confirmé l’information à l’Agence Ivoirienne de Presse. Quatre autres soldats de la patrouille seraient blessés. Pas de précisions particulières cependant sur l’état de leurs blessures.
Il faut noter que la Côte d’Ivoire est sous la menace de groupes terroristes. Il y a 5 jours (7 juin 2021), dans le village de Tougbô, un soldat ivoirien avait été tué dans une attaque similaire. Il y a un peu plus d’une année, une attaque de Kafolo avait aussi fait plusieurs morts (28 du côté terroriste et 1 soldat ivoirien tué). Le bilan de cette attaque ne fera pas l’unanimité selon les sources. Le 11 juin, l’état-major du Burkina Faso donne un bilan d’au moins dix soldats tués et six blessés contre un mort du côté des assaillants. L’armée ivoirienne dénombrait « 10 victimes » dans ses rangs contre un mort du côté des assaillants.
L’attaque de Kafolo, première grande offensive contre l’armée ivoirienne
Cette attaque était intervenue quelques semaines après une opération militaire conjointe des armées de Côte d’Ivoire et du Burkina Faso baptisée « Comoé ». 8 djihadistes avaient été tués et 38 suspects ont été mis aux arrêts. En représailles de cette opération, les djihadistes ont lancé en territoire ivoirien cette attaque dans la nuit du 10 juin 2020. Le poste de l’armée et de la gendarmerie ivoiriennes à Kafolo sera la cible de ces groupes terroristes.
Cette petite localité de Côte d’Ivoire située à la frontière avec le Burkina Faso, peuplée de 2000 personnes, est depuis devenue une zone sensible. Depuis l’attaque de Grand-Bassam en 2016, celle de Kafolo a été la première attaque djihadiste en territoire ivoirien. Cette attaque de Kafolo n’a cependant jamais été revendiquée par les groupes terroristes opérant en Afrique.
La toute dernière attaque de Zèpe et la précédente de Tougbô n’ont pas non plus été revendiquées par les groupes terroristes.