En Birmanie, le procès Aung San Suu Kyi débutera le lundi 14 juin prochain, a annoncé ce jour son avocate. L’ancienne dirigeante fait face à de nombreuses accusations, notamment l’incitation à des troubles publics.
Aung San Suu Kyi jugée pour possession illégale de talkies-walkies et violation de secrets d’État
Poursuivie pour les chefs d’accusation comme incitation à des troubles publics, possession illégale de talkies-walkies à la violation d’une loi sur les secrets d’État, Aung San Suu Kyi sera présentée à un juge lundi prochain.
«Nous aurons les témoignages de la partie requérante et des témoins programmés à partir de lundi 14 juin», a déclaré sa représentante Min Min Soe, après une rencontre dans la capitale Naypyidaw avec l’ex-dirigeante, assignée à résidence depuis le putsch. «Elle a demandé à tous de rester en bonne santé», a-t-elle ajouté.
Inculpée à six reprises depuis son arrestation, Aung San Suu Kyi, lauréate du prix Nobel de la paix 1991 pour sa longue lutte contre les précédentes dictatures militaires, fait face à de nombreuses accusations allant de la possession illégale de talkies-walkies à l’incitation à des troubles publics et à la violation d’une loi sur les secrets d’État.
L’ex-dirigeante est apparue en public le 24 mai, pour la première fois depuis son assignation à résidence, lors d’une comparution devant la justice birmane.
Depuis le coup d’État du 1er février, Aung San Suu Kyi, âgée de 75 ans, n’a pu rencontrer ses avocats que deux fois.
Au moins 850 civils sont morts en Birmanie depuis le 1er février dernier en raison de la répression du mouvement de contestation, selon l’Association d’assistance aux prisonniers politiques (AAPP).