Jean-Yves Le Drian est annoncé à Abidjan, pour les 9 et 10 juin prochain. Au menu de sa visite dans la capitale économique ivoirienne du chef de la diplomatie française, l’inauguration de l’académie antiterroriste de Jacqueville, et la non moins épineuse question du retour en Côte d’Ivoire de Laurent Gbagbo.
Jean-Yves Le Drian, voici les questions qu’il abordera avec Alassane Ouattara
À la suite de Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, des Finances et de la Réelance, et de Franck Riester, ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères, chargé du Commerce extérieur, c’est au tour de Jean-Yves Le Drian, ministre des Affaires étrangères, de se rendre à Abidjan. Ce ballet incessant des officiels Français en Côte d’Ivoire est d’autant plus accéléré que cela suscite quelque peu une certaine curiosité.
La Côte d’Ivoire est en effet « le premier partenaire commercial de la France au sein de la zone Franc CFA et un acteur essentiel de la stratégie du Président Emmanuel Macron pour le renouveau du partenariat entre l’Afrique et la France », selon le Quai d’Orsay.
Aussi, pour sa visite à Abidjan, le ministre Le Drian abordera divers sujets avec son hôte, Alassane Ouattara. « La situation régionale, en particulier au Mali, les questions de coopération économique et le Contrat de désendettement et de développement (C2D), la lutte contre le Covid-19 et le suivi du sommet de Paris sur le financement des économes africaines », apprend-on de Jeune Afrique.
Au lendemain de son arrivée en Côte d’Ivoire, notamment le 10 juin, Jean-Yves Le Drian procédera à l’inauguration de l’Académie internationale de lutte contre le terrorisme (AILCT) de Jacqueville, projet financé aussi bien par la France, l’Union européenne que la Côte d’Ivoire.
Le retour en Côte d’Ivoire de Laurent Gbagbo constitue à n’en point douter, une question très importante autour de laquelle pouvoir et opposition peinent à accorder leurs violons à propos du format de l’accueil, en fanfare ou en catimini. Avec le président ivoirien, l’émissaire d’Emmanuel Macron abordera également ce retour au bercail de l’ancien président ivoirien, à la suite de son acquittement définitif à la Cour pénale internationale (CPI), après une décennie de procédure.