Jeudi 3 juin 2021, des journalistes se trouvant au siège du PDCI (Parti démocratique de Côte d’Ivoire) ont été agressés. Le lendemain de ces évènements, l’APECI (Association de la presse étrangère de Côte d’Ivoire) a réagi à travers un communiqué officiel.
L’APECI suspend la couverture des activités du PDCI
La scène a eu lieu le jeudi 3 juin 2021. Des journalistes présents au siège du PDCI (Parti démocratique de Côte d’Ivoire) ont été pris à partie alors qu’ils attendaient le compte-rendu de la rencontre entre Kouadio Konan Bertin (KKB), le ministre de la Réconciliation et de la Cohésion sociale et la direction du parti d’Henri Konan Bédié. L’Association de la presse étrangère de Côte d’Ivoire (APECI) dont l’un des membres, François Hume Ferkatadji, a été agressé, « s’insurge contre cette atteinte gravissime à la liberté de la presse émanant de surcroit d’une des instances du PDCI-RDA et la condamne avec la dernière énergie ».
Dans sa note, la presse étrangère a tenu à rappeler que le parti est responsable de la sécurité des journalistes venus couvrir l’actualité au sein de son siège. Par ailleurs, l’APECI dit se « réserver le droit de donner des suites judiciaires à cette affaire ». L’Association de la presse étrangère de Côte d’Ivoire informe aussi que les médias membres de l’APECI envisagent de ne plus assurer la couverture médiatique d’événements au siège du PDCI « tant qu’il n’y aura pas de garantie sur la sécurité des journalistes ». Elle n’a pas manqué d’apporter son soutien aux journalistes victimes de ces « violences inadmissibles ».
Du côté du plus vieux parti politique ivoirien, les responsables jouent la carte du pardon. « Le PDCI-RDA condamne ces actes contraires à sa volonté sans ambages d’aller au dialogue et à la Paix et tient à s’excuser auprès des journalistes dont le matériel de travail a été avarié, du ministre Kouadio Konan Bertin et de sa délégation, ainsi que de la presse nationale et internationale », déclare le PDCI dans une déclaration.