Damana Pickass, vice-président du Front populaire ivoirien (FPI), a échangé, dimanche, avec les militants de la fédération FPI de Koumassi. Il a, à l’occasion, invité ces derniers à se mettre en ordre de bataille pour l’accueil de l’ex-président ivoirien, Laurent Gbagbo.
Retour de Gbagbo: Damana Pickass mobilise la fédération FPI de Koumassi
Damana Pickass poursuit sa mission de mobilisation en prélude au retour en Côte d’Ivoire de l’ex-président ivoirien, Laurent Gbagbo. Dimanche 30 mai 2021, il était avec la fédération du Front population ivoirien (FPI) de Koumassi. Avec les responsables locaux du parti, il a évoqué la polémique qui a lieu autour du format de l’accueil à réserver à l’ancien président ivoirien. Pour lui, le RHDP gagnerait plutôt à s’inscrire dans la même dynamique que le FPI, en ce qui concerne les préparatifs du retour au bercail de l’ex-président.
» Le RHDP ne doit pas se mettre en dehors de l’évènement. Ils ont intérêt à nous suivre », a laissé entendre le cadre du parti de Laurent Gbagbo. Damana Pickass a rassuré que l’ex-président ivoirien rentre à Abidjan dans une logique de paix et de cohésion sociale. Il vient prendre toute sa place dans le processus en cours de réconciliation nationale. » Je ne suis pas venu ici pour vous dire « sortez, Gbagbo arrive ». Mais je suis venu vous dire d’agir dans l’ordre. Il faut vous organiser. (Gbagbo) m’a dit de vous dire qu’il vient en tant que l’ancien président de tous les Ivoiriens », a-t-il dévoilé.
La semaine dernière, Adama Bictogo, directeur exécutif du RHDP, a affirmé l’opposition du parti présidentiel à un accueil populaire de Laurent Gbagbo au regard, selon lui, de la douleur encore vive des victimes de la crise poste postélectorale de 2010-2011. » Je crois que le plus important, c’est que le Président Gbagbo rentre comme tous les citoyens ivoiriens. Il est libre de rentrer chez lui. Mais de grâce en tenant compte des victimes silencieuses. Que chacun puisse tenir compte de ce qui s’est passé en Côte d’Ivoire », a lancé M. Bictogo. Il rejoignait ainsi, Issiaka Diaby et le collectif des victimes pro-Ouattara, qui ont manifesté il y a un peu plus de deux semaines leur opposition au retour au pays de l’ex-président ivoirien.