Le Mercredi 31 mars 2021, la chambre d’appel de la Cour Pénale Internationale a confirmé la décision d’acquittement du président Laurent Gbagbo et du Ministre Charles Blé Goudé. Dans le texte ci-dessous, le Ministre Charles Rodel Dosso dénonce les manœuvres souterraines qui ont cours actuellement à Abidjan en vue d’empêcher un accueil triomphal de l’ancien président ivoirien lors de son retour au pays.
Accueil triomphal du Président Laurent Gbagbo : s’y faire ou périr !!!
Dorénavant, leur retour en Côte d’Ivoire s’impose à tous. Un retour qui, malheureusement du fait de la popularité du président Gbagbo, épouvante le régime Ouattara. S’il est clair que le Pouvoir d’Abidjan n’a désormais aucune possibilité d’empêcher le retour du Président Laurent Gbagbo sur le sol de ses ancêtres, l’envie d’enrayer le caractère festif et populaire de cet évènement l’habite. Aussi, pour briser l’enthousiasme du peuple ivoirien qui s’affaire à accueillir en fanfare son président martyrisé, Monsieur Ouattara et les siens ont-ils résolu de jouer la carte des victimes de la crise post-électorale.
Pour se faire, ils ont suscité, le Lundi 10 mai 2021, en plein cœur du Plateau, le quartier des affaires, hyper-sécurisé, une manifestation de quelques personnes conduites par Monsieur Issiaka Diaby. Raison évoquée : « opposition des victimes de la crise post-électorale au retour des ex-prisonniers de la CPI en Côte d’Ivoire ». Ces mêmes raisons ont présidé à l’interdiction du meeting de mobilisation pour le retour du Président Gbagbo devant se tenir à Port-bouet le samedi 15 Mai 2021. Par ces faits, Monsieur Alassane Ouattara, tout en déclarant ne plus être opposé au retour du Président Laurent Gbagbo en Côte d’Ivoire manœuvre fortement à annihiler sa dimension populaire.
A ses agissements, on croirait d’une part que Monsieur Ouattara ne réalise pas jusque-là la profondeur spirituelle de la crise actuelle et surtout l’irréversibilité du processus en cours depuis le 11 Avril 2011. Un processus qui est pratiquement à son terme et dont la finalité n’est rien d’autre que sa chute. Une chute rude et brutale selon les promesses divines. D’autre part, il ne serait pas erroné, en se référant à l’histoire biblique de Pharaon, de croire que l’Eternel, maitre du temps et des circonstances, se soit résolu à endurcir son cœur pour le perdre en vue de le frapper opportunément.
« Que M. Ouattara fasse amende honorable en libérant ceux qui sont encore dans les liens de la prison »
Sinon comment comprendre son entêtement, ce désir effréné d’en découdre avec l’élu de Dieu au profit duquel l’Eternel des armées ne manque pas d’occasions d’affirmer sa toute-puissance ! Que Gbagbo soit miraculeusement sorti vivant des cendres de sa résidence entièrement détruite par les bombes françaises, qu’il ait incroyablement survécu aux maltraitances indescriptibles à lui imposer à Korhogo et qu’il ait fait extraordinairement plier toute la communauté internationale et sa justice inique, démonstration parfaite de l’omnipotence de Dieu n’a pu dissuader Ouattara !
Sa détermination à malmener son prochain demeure toujours si farouche à telle enseigne qu’après cette bérézina judiciaire à la CPI, alors que le peuple ivoirien, au nom de la nécessaire réconciliation, pour lui pardonner son égarement, espérait que M. Ouattara fasse amende honorable en libérant ceux qui sont encore dans les liens de la prison depuis la crise post-électorale pour avoir obéi au président Laurent Gbagbo désormais totalement innocenté et blanchi par la justice internationale, M. Ouattara remet le couvert de l’oppression et de la répression. Lui et ses sbires mettent en place des stratagèmes en vue d’étouffer (encore dans la violence et le sang certainement) la réjouissance du peuple de Côte d’Ivoire au retour tant attendu de son président. Ils oublient ou feignent d’oublier que cette journée sera inédite.
En réalité, au-delà de la célébration du retour du président Laurent Gbagbo, ce jour-là, sera le jour du Seigneur. Il s’agira de célébrer la victoire du bien sur le mal, le triomphe de la lumière sur les ténèbres : célébration du Dieu des faibles qui a pris pitié de notre détresse et nous a secouru en nous rendant notre chef, déjouant tous les pièges ennemis (…) Le salut de Ouattara résidera dans l’encadrement sécuritaire paisible des manifestations de joie à venir (…).
« Taisons nos orgueils et ne nous portons pas envie les uns aux autres »
Qu’on ne s’y trompe pas : rien n’a surpris Dieu. Le mois de Mars fut annoncé en janvier 2018 comme celui de notre délivrance et le 29 mars, le jour de la mise à mort du règne des ténèbres sur la Côte d’Ivoire. En dépit de la complexité du langage divin qui demeure un mystère (difficile à pénétrer) et de la douloureuse attente pendant laquelle nos sens querellent vainement la Parole divine, le 31 mars 2021 fut son accomplissement. Pour ce fait, la libération du président Laurent Gbagbo se doit d’être perçue comme les prémices de la glorieuse victoire finale qui lui est liée : la délivrance de notre nation.
Ainsi, paraphrasant Esaïe 46-10, il nous est loisible de dire que Dieu annonce les choses à venir longtemps avant leur accomplissement de sorte que chacun comprenne que ses arrêts subsistent toujours. Il booste ainsi notre Foi toujours vacillante afin de nous donner de te tenir ferme. Ayons donc l’assurance que Dieu est à l’œuvre et exécutera à la perfection toutes ses promesses sur notre nation (…) En tout état de cause, demeurons modestes, affables devant sa face. Effaçons-nous pour que gloire soit rendue à l’Eternel qui porte notre combat. Surtout, taisons nos orgueils et ne nous portons pas envie les uns aux autres (…).
Demeurons mobilisés ! Union, Foi, Courage restent nos leitmotivs !
Que Dieu nous bénisse et nous fortifie au combat !!!
Fait à Abidjan le 22 Mai 2021
Le Ministre Charles Rodel Dosso