Anne Ouloto serait-elle en danger ? En tout cas, l’actuelle ministre de la Fonction publique et de la Modernisation de l’administration a sonné l’alerte. Un individu a créé un compte Facebook et a usurpé l’identité de « Maman Buldozer ».
Un individu usurpe l’identité d’ Anne Ouloto
Des internautes ont été surpris de recevoir une demande d’amitié à travers Facebook émanant d’ Anne Ouloto. L’information a été livrée par la ministre de la Fonction publique et de la Modernisation de l’administration elle-même à travers une publication sur les réseaux sociaux.
« Chers tous, une personne mal intentionnée a créé un compte Facebook en usurpant mon identité. Ne cédez à aucune demande émanant de cet imposteur », a prévenu l’ex-ministre de l’Assainissement et de la Salubrité.
« Cette page Facebook à travers laquelle je m’adresse à vous est ma seule page officielle. Vous pouvez également me contacter sur mon compte Facebook Anne Ouloto (identifié dans la présente publication) », a ajouté Anne Ouloto. Qui est l’individu qui se cache derrière cet acte ? Quelles sont ses intentions ?
Il faut savoir qu’ Anne Ouloto n’est pas la première personnalité politique à être la cible de cyberdélinquants. En effet, Danièle Boni Claverie a été également dans le collimateur de ces individus mal intentionnés.
« Un individu mal intentionné a créé un compte Facebook portant exactement mon nom et envoie des messages en mon nom pour demander de l’argent. Je vous prie de rester vigilants et d’ignorer toute sollicitation quelconque de ma part. Mieux, je vous prie de signaler toute personne suspecte aux administrateurs de Facebook », avait alerté la fondatrice et présidente du parti politique URD (Union républicaine pour la démocratie).
La PLCC (Plateforme de lutte contre la cybercriminalité) intensifie la traque contre les cyberdélinquants. Elle ne manque pas aussi de lancer une campagne de sensibilisation des jeunes. Il y a quelques jours, la Direction de l’informatique et des traces technologiques (DITT) a rencontré les élèves du Lycée classique d’Abidjan.
Les échanges ont tourné autour des bonnes pratiques à avoir dans le cyberespace (internet), des cyberinfractions qui visent les jeunes et des peines encourues en cas de cyberdélinquance.