Le procès visant l’ex-chef du Parlement ivoirien, Guillaume Soro, et 19 autres de ses proches accusés de tentative de déstabilisation, a été renvoyé au mercredi 26 mai prochain.
Procès Guillaume Soro: Pourquoi le juge-président a renvoyé la procédure au 26 mai prochain
Guillaume Soro et ses proches, accusés par la justice ivoirienne, de complot contre la sûreté de l’État, devront patienter encore une semaine pour voir l’ouverture effective du procès les concernant, devant le tribunal correctionnel d’ Abidjan. Sur instructions du juge Charles Bini, le procès a été renvoyé au mercredi 26 mai prochain.
Cette décision est la conséquence de l’absence dans le box des accusés, de six des personnes inculpées dans le cadre de cette affaire, dont Guillaume Soro, Me Affoussiata Bamba, Touré Moussa, Fofana Issiaka, Sess Soukous Mohamed, Zébré Souleymane, tous exilés en Europe, depuis le 23 décembre 2019, date du retour manqué à Abidjan, de l’ancien chef de la rébellion des Forces Nouvelles.
Le juge président a par ailleurs rejeté la demande de mise en liberté provisoire introduite par la défense en faveur des nommés Alain Lobognon, Rigobert et Simon Soro. Pour le procureur Richard Adou, rien ne garantit que ces personnes inculpées, une fois libérées, se présenteront aux prochaines audiences prévues dans le cadre de ce procès.
» Quelles garanties avons-nous pour mettre les accusés en liberté provisoire quand d’autres prévenus n’ont pas répondu présents aujourd’hui ? « , s’est interrogé Adou Richard-Christophe. Faisant à allusion à Guillaume Soro et à cinq autres de ses coaccusés qui ont brillé par leur absence à l’ouverture du procès.
De son côté, Me Diallo de l’équipe de Défense, a souhaité l’examen de toutes les pièces pour que le procès soit équitable. Il a, au passage, demandé la levée d’un certain nombre de préalables avant le démarrage du procès, plaidant pour le renvoi de la procédure.
Il a ensuite outre souhaité avoir en sa possession une copie de l’audio, pièce capitale du dossier, présentée par le procureur et qui incriminerait le président de Générations et peuples solidaires (GPS).
Le Collectif d’avocats en charge de la défense de Guillaume Soro, faut-il le rappeler, a indiqué qu’il ne se rendrait pas complice de ce « simulacre de procès » dont le verdict est déjà connu.