L’ex-député de Biankouma, Kando Soumahoro, et six autres proches de l’ex-chef du parlement ivoirien, Guillaume Soro, accusés de diffusion de fausses nouvelles et de troubles à l’ordre public, sont définitivement libres, en dépit du verdict du tribunal d’ Abidjan, les condamnant à neuf mois de prison ferme.
» J’avais rêvé d’un procès comme celui-ci de la CPI, médiatisé avec la comparution de témoins tels que Méité Sindou », proche de Guillaume Soro
Le procès à l’encontre de l’honorable Kando Soumahoro et six autres proches de Guillaume Soro, a connu son dénouement, vendredi 14 mai dernier. Kando Soumahoro, Tehfour Koné, Yao Soumaila, Loukimane Camara et autres sont désormais libres de tous leurs mouvements en dépit du verdict prononcé par le tribunal correctionnel d’ Abidjan.
Ces fidèles de l’ancien chef rebelle, également poursuivi par la justice ivoirienne pour tentative de déstabilisation, ont certes été reconnus non coupables des faits de diffusion de « fausses nouvelles », mais reconnus coupables de trouble à l’ordre public et condamnés à 9 mois d’emprisonnement ferme assorti d’une amende d’un million de FCFA.
Ayant déjà purgé 10 mois d’emprisonnement, entre le 23 décembre 2019, date de leur arrestation, et septembre 2019, date de leur remise en liberté provisoire, le député Kando et ses camarades ex-détenus ne retourneront évidemment plus en prison.
« J’avais rêvé d’un procès comme celui-ci de la CPI, médiatisé avec la comparution de témoins tels que Méité Sindou, Trazéré Célestine, les Colonels major Dosso et Diarrasouba et sur tout le ministre de la sécurité. Car chacun a quelque chose à dire pour la manifestation de la vérité », a regretté l’ancien député de Biankouman.
Kando Soumahoro a eu une pensée à l’endroit de ses camarades encore en détention, qui passeront devant le tribunal criminel ce mercredi 19 mai.
« Vendredi 14 mai 2021, s’est tenu notre procès qui a tourné autour de la divulgation de nouvelles fausses et de trouble à l’ordre public. Tout en remerciant nos avocats pour la défense titanesque, je ne me sentirai jamais libre tant que Alain Lobognon et les autres seront en détention », a-t-il déclaré.