Les terroristes veulent, vaille que vaille, prendre pied dans le Nord ivoirien à travers les incessantes attaques à Kafolo et Téhini. Téné Birahima Ouattara, ministre de la Défense, s’est alors envolé pour le Burkina Faso, puis le Mali, pour couper les terroristes de leur base arrière.
Téné Birahima Ouattara s’attaque aux terroristes dans leurs bases
La Côte d’Ivoire est sous une menace terroriste persistante. Quatre années après l’attaque perpétrée contre la station balnéaire de Grand-Bassam, les terroristes ont à nouveau frappé dans la localité de Kafolo, frontalière du Burkina Faso. Les armées ivoirienne et burkinabè avaient alors lancé l’ « Opération Comoé » pour annihiler les velléités de ces groupes armés dans la zone.
En dépit de la mutualisation des forces, ces hommes sans foi ni loi ont à nouveau frappé à double reprises dans le septentrion ivoirien. Aussi, dans l’optique de couper ces groupes terroristes de leur base arrière, Téné Birahima Ouattara, ministre ivoirien de la Défense, a entrepris d’effectuer une mission, aussi bien au Burkina Faso qu’au Mali, afin de travailler de concert avec les autorités de ces États frontaliers, dans l’optique de mettre ces djihadistes de hors d’état de nuire.
Le frère cadet d’Alassane Ouattara est en effet arrivé au Pays des hommes intègres, dimanche dernier pour une visite de travail. Cette mission consiste en un renforcement de la coopération dans la lutte contre le terrorisme entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso. Pour ce faire, le membre du gouvernement ivoirien, dès son arrivée à Ouagadougou, a eu une séance de travail avec son homologue, Chérif Sy, en vue de la mutualisation des moyens pour endiguer le fléau du terrorisme qui menace leurs deux pays.
Lundi 10 mai 2021, Téné Birahima Ouattara a par ailleurs été reçu au Palais de Kosyam, par le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré. Les échanges entre l’émissaire du président ivoirien, Alassane Ouattara, et ont le chef d’État burkinabè sont également porté sur la lutte contre le terrorisme dans la sous-région.
Après le Faso, Téné Birahima a poursuivi sa randonnée vers le Mali, un autre antre des terroristes qui pullulent dans la région sahélienne. Ce voyage inter-État est d’autant plus nécessaire que les groupes armés ne s’imposent également aucune frontière pour se livrer à leurs offensives macabres.