La salle de conférences du Radisson Blu Hôtel a servi de cadre pour la cérémonie d’ouverture de la 5ème édition d’ AFRICARDIO, le mercredi 5 mai dernier. Dix pays prennent part à cet important rendez-vous international de la cardiologie dans un contexte de sécurité sanitaire très stricte.
Ce qui s’est passé à la 5è édition d’ AFRICARDIO
La capitale économique ivoirienne, Abidjan, fait office de capitale africaine de la cardiologie avec l’organisation d’ AFRICARDIO 2021. La cérémonie d’ouverture de ce congrès international a eu lieu dans un cadre de sécurité sanitaire très stricte compte tenu du respect des mesures barrières liées au Covid-19. Et ce, en présence des autorités ivoiriennes et des experts du monde de la cardiologie, venus d’ici et d’ailleurs. Une dizaine de pays prennent part à cet évènement.
Ouvrant la série des allocutions, le représentant du député-maire de la commune de Port-Bouët, le Dr. Sylvestre Emou, a remercié les organisateurs d’ AFRICARDIO 2021 pour le choix de sa commune pour abriter ce congrès. Et d’ajouter : « les problématiques de santé publique sont au cœur des politiques publiques. Les pollutions de l’air, des eaux, les nuisances sonores sont autant de problématiques auxquelles nous sommes confrontées. Dans ce contexte, les pathologies cardiaques ont un lourd impact sur nos communautés et sur nos États du fait de leur retentissement économique, sociales pour les malades et nos jeunes pays. »
Succédant au représentant du maire, Pr. Roland N’guetta, président du comité d’organisation du congrès, a, pour sa part, indiqué que « la prise en charge des affections cardio-vasculaires, constitue un vrai challenge à l’heure des défis de l’humanité. Cependant, la crise sanitaire que nous traversons ne doit nullement pas nous faire oublier que les maladies cardio-vasculaires demeurent la première cause de mortalité chez l’adulte dans nos pays ».
Quant au Pr Jean-Baptiste Anzouan-Kacou, ex-président de la Société ivoirienne de cardiologie (Sicard), il a insisté sur l’indispensable résilience et la nécessaire réinvention de leur spécialité. Selon lui, « des phénomènes sociétaux-sanitaires nouveaux sont venus impacter leur pratique. Ces problèmes nouveaux s’additionnent aux problématiques déjà préoccupantes des maladies cardio-vasculaires traditionnelles et de l’émergence de facteurs de risques ».
Président du Conseil économique, social, environnemental et culturel, Aka Aouélé, également, parrain de l’évènement, s’est réjoui de la mobilisation de tous les experts et sommités en matière de santé cardio-vasculaire, qui ont effectué le déplacement en Côte d’Ivoire, pour apporter leur contribution au débat et à la réussite des travaux scientifiques sur la santé du cœur.
Il a, par ailleurs, rappelé le rôle essentiel que joue son institution dans la recherche et le déploiement des stratégies liées à la santé. « Le Conseil économique, social, environnemental et culturel, joue un rôle important dans l’identification des stratégies à déployer pour relever les défis liés à la santé. Notre assemblée consultative et d’informations qui accorde un intérêt particulier aux présentes assises, attend de s’approprier les conclusions du congrès. Et pourra valoriser les résolutions qui en découleront dans le cadre des missions qui lui sont dévolues. Vos pertinentes réflexions et la qualité de vos recommandations seront également enrichissantes pour nous dans les échanges avec les Conseils économiques et sociaux et institution du genre d’autres pays», a-t-il déclaré.
Et de conclure que « j’ai bon espoir que vos réflexions seront d’un appui précieux et indispensable à nos gouvernants dans les orientations de politiques sanitaires. Notamment en matière de santé cardio-vasculaire. » Au terme d’une cérémonie sobre, dans un contexte de sécurité sanitaire très stricte, Aka Aouélé a déclaré ouverte la 5ème édition d’AFRICARDIO.