Mariatou Koné est la nouvelle patronne de l’Éducation nationale ivoirienne. Nommée le 6 avril 2021 en remplacement de Kandia Camara, l’ancienne ministre ivoirienne de la Solidarité, de la Cohésion sociale et de la Lutte contre la pauvreté, est déterminée à insuffler un nouveau souffle à l’école en Côte d’Ivoire.
La Banque mondiale s’engage avec Mariatou Koné
Après dix années à la tête de l’Éducation nationale, Kandia Camara occupe désormais le poste de ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et de la Diaspora. Pour la remplacer, Alassane Ouattara a fait appel à Mariatou Koné. Depuis le 6 avril 2021, le professeur d’anthropologie dirige l’école ivoirienne.
Deux mois après sa nomination, Mariatou Koné vient de convaincre la Banque mondiale de l’accompagner dans sa nouvelle mission. En mai 2021, la ministre de l’Education nationale et de l’Alphabétisation a rencontré Caroline Gevers, la directrice des opérations pour la Côte d’Ivoire, le Togo, le Bénin et la Guinée au sein de la Banque mondiale. Au cours des échanges, l’institution financière a décidé d’accompagner le successeur de Kandia Camara dans les états généraux de l’Éducation nationale.
Caroline Gevers a même réaffirmé « la volonté de son institution à accompagner le gouvernement ivoirien et sa disponibilité à soutenir ces assises et à apporter un appui au ministère pour la mise en oeuvre des recommandations de ces consultations nationales ».
Pour sa part, Mariatou Koné s’est réjouie de l’appui de la Banque mondiale. Il faut rappeler que dès sa prise de fonction, la ministre de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation a annoncé des états généraux de l’Éducation nationale. « J’envisage d’organiser immédiatement des rencontres avec des entités qui peuvent contribuer par leurs idées, expériences et compétences, à m’aider à relever la mission qui m’est confiée », a-t-elle déclaré.
En outre, l’ex-pensionnaire de l’École des Hautes études en sciences sociales s’est engagée à « consolider les acquis et à apporter les améliorations nécessaires à l’effet de rendre notre système éducatif toujours plus performant en matière d’offre, en matière d’accès, en matière de qualité ».