Bientôt un mois qu’une crise opposant les populations de la sous-préfecture de Nébo (canton Abohiri) dans le département de Divo, aux transporteurs de ladite localité, tente d’être résolue en vain par plusieurs médiations.
Ce qui se passe à Divo sous-préfecture entre transporteurs et populations
Pour se déplacer plus facilement de leur village vers Divo la capitale de la région du Loh-Djiboua, les villageois de Gnehiri ont demandé l’arrivée des Taxis-brousse qui avaient leur terminus à NEBO, village voisin et chef lieu de sous-préfecture. Une demande qui n’a pas été du goût des syndicats des transporteurs. Ils avaient à travers certaines actions, interdit à ces taxis d’accéder au canton au bénéfice des véhicules « Badjans ».
Cela a créé une révolte dans bon nombre de villages. Ces actions de masses des villageois ont amené le préfet de région à entamer une médiation entre villageois et transporteurs. Malheureusement, il a buté sur des positions qui se sont de plus en plus radicalisées. Mercredi 05 Mai 2021, une équipe du conseil régional a décidé de prendre les choses en main au cours d’une réunion entre les deux partis. Mr Traoré, conseiller technique en charge des activités de recouvrement et tout ce qui est lié à la question de transport, a fait savoir que, pour résoudre ce problème, le président du conseil régional du Loh Djiboua, Zakpa KOBENAN Roland, avait dépêché une équipe pour sillonner les villages pour s’enquérir des réalités afin de proposer une solution salvatrice.
Il a même rappelé qu’un arrêté municipal avait été signé en 2014 vu les lois régissant le secteur transport statuant sur les villages où les taxis communaux doivent arriver et en aucun cas un village du canton Abohiri n’y figure. Revenant aux propositions, il a été décidé de faire partir dans les trois villages, deux véhicules (Badjans) dans la matinée par village, 1 véhicule à 7heures et le second à 10 heures. « Nous allons créer un quai de stationnement à Braboré, NEBO et Gnehiri pour convoyer les passagers vers la ville. Il y aura des déplacements sur horaires et deux départs chaque matin », a déclaré M. Traoré.
Une proposition rejetée par les représentants venus de NEBO , chef lieu de sous-préfecture, qui ont fait savoir que les véhicules pourront traverser leur village mais n’y auront pas droit de prendre de passagers. Quant à Gnehiri et Braboré, les représentants ont dit avoir pris bonne note et promettent d’expliquer cela à leur population tout en émettant une réserve. Pour eux, cette solution est un essai. Ils veulent eux-mêmes chercher des moyens afin d’acheter leurs véhicules. Mr Affini, conseiller technique au conseil régional, a fait savoir que le conseil a décidé de régler ce problème pour éviter une catastrophe humanitaire à Abohiri où même vers d’autres horizons. Député de Divo sous-préfecture, le ministre-maire Amedé Kouakou doit très vite se saisir de ce dossier qui n’a que trop duré.
Une correspondance particulière de GODMAN La Bénédiction