En Guinée, les journalistes devront encore attendre avant de célébrer la journée mondiale de la liberté de la presse prévue ce lundi 3 mai 2021. L’information a été donnée à travers un communiqué du ministère de l’Information et de la Communication.
Les autorités de la Guinée reportent la journée mondiale de la liberté de la presse
Au moment où les confrères du monde entier célèbrent la journée mondiale de la presse, les journalistes de la Guinée viennent d’apprendre le report de la célébration dans leur pays à cause de la « recrudescence » des cas de la covid -19. « L’humanité célèbre ce 3 mai, la journée mondiale de la liberté de la presse sous le thème « L’Information comme bien public ». En Guinée, la commémoration de cette journée prévue par le ministère de l’Information et la Communication à l’Hôtel Primus Kaloum a été reportée en raison de la récente recrudescence des cas de covid-19 dans notre pays », indique Amaré Somparé.
En outre, le ministre de l’Information et de la Communication a tenu à exprimer sa gratitude aux partenaires techniques et financiers, tout en voulant compter sur la compréhension de chacun et tous. Toutefois, selon le site guinee28, la Haute autorité de la communication (HAC) entend tenir une cérémonie afin de distribuer les cartes professionnelles de la presse. Par ailleurs, ajoute notre source, des journalistes organiseront une manifestation virtuelle avec pour objectif d’exiger la libération d’un confrère, en la personne de Ibrahima Sadio Bah, détenu derrière les barreaux depuis des mois.
La journée mondiale de la presse est célébrée chaque année le 3 mai. Pour « cette année, le thème retenu pour célébrer la Journée mondiale de la liberté de la presse, « L’information comme bien public », souligne la valeur incontestable d’une information vérifiée et fiable. Il appelle l’attention sur le rôle essentiel que jouent les journalistes libres et professionnels dans la production et la diffusion de ces informations, luttant contre les fausses informations et autres contenus préjudiciables », soutient Audrey Azoulay, la directrice générale de l’UNESCO.