Vincent Toh Bi Irié est ancien préfet d’Abidjan. Depuis sa démission en août 2020, l’homme s’est engagé dans la construction de la Côte d’Ivoire par l’éducation des populations à la connaissance des principes civiques et citoyens. Cependant, l’administrateur civil ne supporte pas la « politique de salon ».
Vincent Toh Bi Irié contre la « politique de salon »
Il y a bientôt un an que Vincent Toh Bi Irié a quitté sa fonction de préfet d’Abidjan. Il avait annoncé sa candidature le 26 août 2020. « MERCI ET… AU REVOIR. Le mercredi 26 août 2020, j’ai présenté ma démission à ma hiérarchie. Pour l’honneur et pour le respect de ma conscience, j’ai décidé de quitter mes fonctions de préfet du département d’Abidjan. Au moment où j’aborde volontairement un autre pan de ma vie, je voudrais vous dire à tous : merci et… au revoir », s’était-il exprimé.
Désormais, il dirige Aube Nouvelle, une organisation citoyenne qui a pour but l’éducation citoyenne et la transformation des mentalités. Vincent Toh Bi Irié suit de près l’évolution de la politique ivoirienne. Toutefois, l’ancien préfet d’Abidjan supporte mal la « politique de salon ». « Il y a gens qui ne sont pas FPI ; ils ne sont pas PDCI ; ils ne sont pas RHDP ; ils ne sont pas UDPCI ; ils ne sont dans aucun parti politique. Ils ne sont pour aucun de nos leaders politiques présents en Côte d’Ivoire ou à l’étranger. Ils ne sont pas derrière Soro Guillaume ; ils ne sont pas derrière Blé Goudé« , constate l’ex-directeur de cabinet de feu Hamed Bakayoko.
Pour Vincent Toh Bi, « la politique de salon, ça ne change pas un pays ». Il révèle que les adeptes de ce genre de politique n’appartienneent à aucune initiative citoyenne ou sociale ni à une ONG pour donner un peu de leur temps à la communauté. « Ils ne créent pas leur propre mode ou voie d’expression pour faire prévaloir leurs idées. Ils refusent d’être pour eux-mêmes leurs propres leaders, tout en contestant le leadership des autres. Ils ne participent à aucun meeting, à aucune réunion, à aucune marche, à aucune sensibilisation, à aucune cotisation pour le village », reproche-t-il.
Aussi, l’ex-préfet d’Abidjan les invite au réalisme, car les changements sont provoqués. « Ils sont le fait d’actions concrètes dans différentes optiques, que ce soit une participation à des activités ou à des débats responsables, mais constructifs », mentionne le premier responsable d’Aube Nouvelle.