Au Togo, 61 ans après l’accession du pays à l’indépendance, Brigitte Adjamagbo-Johnson, la secrétaire générale de la Convention démocratique des peuples africains (CDPA), dresse un bilan.
Brigitte Adjamagbo-Johnson charge les autorités du Togo
À travers un communiqué publié le mardi 27 avril 2021, la Convention démocratique des peuples africains (CDPA) porte un regard rétrospectif sur le Togo. Brigitte Adjamagbo-Johnson a salué le combat mené par les forces nationalistes togolaises qui ont remporté « écrasante victoire dans toutes les régions du pays lors des élections législatives-référendum » du 27 avril 1958. L’ancienne porte-parole du candidat Agbéyomé Kodjo fait remarquer que par ce succès, le peuple togolais venait d’opter pour une indépendance complète, sans entrave, proclamée le 27 avril 1960.
Au moment où le Togo célèbre 61 ans d’indépendance, la CDPA rend un vibrant hommage « aux artisans de cette indépendance et au peuple togolais qui grâce à une organisation méthodique et à des sacrifices incommensurables », ont permis au Togo de devenir souverain.
Pour Brigitte Adjamagbo-Johnson, 60 ans plus tard, « le Togo est toujours un pays asservi dont les ressources sont dilapidées et où règne un climat social lamentable ». Elle ajoute que le peuple togolais est soumis à une misère et une pauvreté très prononcées ». La seule femme togolaise à avoir rêvé du fauteuil présidentiel appelle les patriotes et les partisans de l’indépendance véritable à se mobiliser pour mettre fin au « régime de terreur et antinational » de Faure Gnassingbé, « source de grande misère ».
Après soixante ans d’indépendance, le Togo est toujours un pays asservi dont les ressources sont dilapidées et où règne un climat social lamentable. La misère et la pauvreté sont très prononcées. Aujourd’hui, les patriotes, partisans de l’indépendance véritable, les dignes filles et fils du pays se doivent de relever le défi.
« Voilà pourquoi la CDPA lance un appel à tous les patriotes pour réaliser au sein de la DMK, la tâche prioritaire qu’est l’organisation du peuple en vue de faire converger nos luttes et délivrer notre Togo de la dictature et de ses alliés extérieurs », a-t-elle conclu. Il faut savoir que Brigitte Adjamagbo-Johnson avait été arrêtée à son domicile le 28 novembre 2020. Les autorités togolaises l’accusaient de faire partie d’un « plan de déstabilisation du pays ».