Henri Konan Bédié, chef de file de l’opposition, a reçu en audience, mardi, l’ambassadeur Richard Bell des États-Unis d’ Amérique en Côte d’Ivoire.
Ce que Bédié et l’ambassadeur américain, Richard Bell, se sont dit
Richard Bell, ambassadeur des Etats-Unis d’ Amérique en Côte d’Ivoire, s’est entretenu, mardi 27 avril 2021 avec Henri Konan Bédié, président du PDCI-RDA et chef de file de l’opposition ivoirienne. À la sortie de cette audience qui a duré un peu plus de deux heures au domicile de l’ex-président ivoirien, le diplomate américain a indiqué être venu féliciter l’ex-président ivoirien, pour la participation de son parti, le PDCI-RDA, aux dernières élections législatives.
« Je suis venu le féliciter pour la participation de son parti, le PDCI-RDA, aux élections législatives et pour les résultats obtenus qui font du Pdci le premier parti d’opposition à l’Assemblée nationale. Nous savons qu’en démocratie, une opposition loyale, légitime, politique, pacifique a un rôle légitime à jouer qui peut être un rôle bénéfique pour le pays tout entier », a déclaré M. Bell à sa sortie d’audience.
Henri Konan Bédié et le PDCI, faut-il le rappeler, sont arrivés sur la deuxième marche du podium, derrière le RHDP du président Alassane Ouattara, à l’issue du scrutin du 6 mars 2021, avec plus d’une soixantaine de sièges. Pour Richard Bell, le dernier scrutin législatif a représenté un sérieux pas en avant pour le pays tout entier vers la démocratie; en ce sens qu’il a été plus inclusif que toutes autres élections qui ont eu lieu en Côte d’Ivoire, ces dernières années.
» Rien est jamais parfait. Mais c’était crédible et je crois que tout le monde les a acceptées. Et je pense que ça met ce pays dans la position qu’il mérite, c’est-à-dire maintenant en position de poursuivre la croissance économique impressionnante de cette dernière décennie, qui ne pourra que profiter à la population toute entière « , a conclu Richard K. Bell. Les élections législatives du 6 mars dernier, faut-il le rappeler, ont été brillamment remportées par le RHDP, avec plus de la moitié des sièges raflés. Contrairement aux élections précédentes, elles ont enregistré la participation de toutes les formations politiques de l’opposition, notamment le Front populaire ivoirien (FPI) de Laurent Gbagbo, qui s’en est sorti avec 18 sièges.