Omar Denis Bongo Junior, demi-frère du président Ali Bongo de la République du Gabon, ne prendra pas part aux obsèques du patriarche Fidèle Andjoua Odimba, décédé dimanche dernier à l’âge de 90 ans.
Les raisons de l’absence de Omar Denis Bongo Junior aux obsèques de son grand-oncle Fidèl Andjoua
Au Gabon, les obsèques de Fidèl Andjoua, patriarche de la famille Odimba, se déroulent à France-ville dans le nord du pays, en l’absence de Omar Denis Bongo Junior, son petit fils, actuellement hors du pays.
Selon La Libreville, le demi-frère du président Ali Bongo aurait préféré retourner à Brazzaville au Gongo, aux côtés de son parrain de grand-père Denis Sassou N’guesso, à qui il rend une visite de courtoisie depuis quelques jours.
Le fils du défunt président Oumar Bongo, demi-frère d’ Ali Bongo, entend ainsi protester contre le refus des autorités gabonaises de regagner le pays avec une cinquantaine de gardes du corps que lui aurait affectés le président congolais avec qui, il entretient d’étroites relations.
« En raison de l’épidémie de Covid-19, les frontières extérieures du Gabon sont fermées. Une autorisation exceptionnelle avait, par conséquent, été délivrée en début de semaine à Omar Denis Bongo Junior. Au nom des relations d’amitié entre le Gabon et le Congo. Mais cette autorisation ne valait que pour une délégation de 10 personnes. Ce qui est déjà beaucoup, surtout en cette circonstance. Or, Omar Denis Bongo Junior s’est présenté au poste frontière accompagné de… 59 hommes qui en plus, sont pratiquement tous armés, répartis dans 18 véhicules », confie le média gabonais.
Il semblerait que les discussions entamées en vue de trouver une issue favorable à ce différend, n’ont pas donné les résultats escomptés. Plutôt que d’accepter de rentrer avec une délégation «réduite » à dix personnes et prendre ainsi part aux funérailles de son grand-père, Omar Denis Bongo Junior a préféré tourner les talons et rentrer à Brazzaville.
Une décision difficilement compréhensible pour l’opinion publique gabonaise, alors que le protégé du président congolais Denis Sassou Nguesso se disait proche du défunt.