Affi N’guessan (FPI), Ahipeaud Martial (UNA-FESCI) et Armand Ouégnin (EDS) rendent hommage au Premier ministre ivoirien, Hamed Bakayoko, décédé. Hospitalisé depuis février à Paris, il avait été transféré en urgence en Allemagne samedi dernier, d’où il a succombé d’un cancer fulgurant à l’âge de 56 ans.
Affi N’guessan (FPI), Ahipeaud Martial (UNA-FESCI) et Armand Ouégnin (EDS) rendent hommage au PM Hamed Bakayoko
Les réactions continuent de se succèder depuis l’annonce de la mort du Premier ministre Hamed Bakayoko, mercredi 10 mars 2021. La classe politique ivoirienne, dans son ensemble, salue la mémoire d’un grand homme d’État dont la disparition constitue une grosse perte pour la Côte d’Ivoire.
« Je suis profondément bouleversé par ce décès du Premier Ministre. Je voudrais présenter mes condoléances à sa famille politique, à sa famille biologique et au gouvernement. Il a conduit le dialogue politique qui a permis des élections inclusives », a réagi Georges Armand Ouégnin, député fraîchement élu dans la commune de Yopougon et proche de l’ancien président Laurent Gbagbo.
Autre réaction, c’est celle de l’ancien Premier ministre Pascal Affi N’guessan, président du Front populaire ivoirien (FPI). «C’est avec une grande consternation qu’on apprend cette mauvaise nouvelle qui constitue pour le pays une très grande perte. Lorsqu’on sait la fonction qu’occupait l’illustre disparu dans l’appareil d’État, alors que nous venons de perdre un premier Premier ministre il n’y a pas longtemps, c’est comme si le sort s’acharnait sur le pays », s’est attristé le premier Premier ministre du président Laurent Gbagbo.
Pour Pascal Affi N’guessan, le défunt Hamed Bakayoko était un intermédiaire précieux entre le régime ivoirien et les autres couches socio-politiques. « Lorsqu’on sait aussi le réseau de relations d’Hamed Bakayoko, dans tous les milieux, tous les efforts qu’il fournit ces derniers mois pour le rapprochement, la décrispation de la vie politique nationale et la paix en Côte d’Ivoire. Il a conduit le dialogue politique pour essayer de trouver des compromis avec les partis de l’opposition sur les questions délicates. C’est un précieux intermédiaire entre le régime et les autres couches socio-politiques, qui disparait. Je pense que c’est une perte qui arrive à un mauvais moment pour notre pays », a déploré l’ancien porte-parole du CNT (conseil national de transition), cet organe mis en place par l’opposition pour contester la réélection du président Alassane Ouattara au lendemain de la présidentielle d’octobre 2020.
Président de l’Union des anciens de la fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (UNA-FESCI), Ahipeaud Martial a rendu hommage à un des leaders de la Génération 90. « Sa fidélité et son engagement sans faille du côté du Président Houphouet et ensuite du Président Alassane Ouattara, furent sa marque de fabrique. Il n’a cependant pas été sectaire. Bien au contraire, son ouverture vers les autres et sa générosité resteront le souvenir le plus vif dans nos cœurs et notre esprit », déclare le président de l’ UNAFESCI.
« L’UNA-FESCI voudrait par conséquent, présenter ses condoléances à son épouse, ses enfants, sa famille biologique et politique. L’UNA-FESCI les assure de toute sa compassion », rassure Ahipeaud Martial.