Depuis son exil parisien, Stéphane Kipré a adressé ses félicitations aux cadres de l’opposition ivoirienne, élus à l’issue des élections législatives du samedi 6 mars 2021.
Stéphane Kipré aux nouveaux élus RHDP: « Soyez, non pas des députés du pouvoir, mais des élus de la nation »
Les lampions se sont éteints sur les élections législatives qui ont eu lieu en Côte d’Ivoire le samedi 6 mars dernier. Le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), parti dirigé par le président Alassane Ouattara, s’en sort majoritaire avec 137 sièges sur les 254 sièges déjà pourvus, en attendant la confirmation des résultats par le Conseil constitutionnel.
Mais avant, Stéphane Kipré, gendre de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, a adressé ses chaleureuses félicitations aux différents candidats élus. « Je voudrais féliciter tous les élus de l’opposition qui ont fait campagne dans des conditions souvent difficiles », s’est exprimé le président de l’ Union des nouvelles générations (UNG), sur sa page Facebook officiel.
91 candidats issus de l’opposition politique ivoirienne, dont une cinquantaine, élus sous la bannière EDS-PDCI, la coalition réunissant le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA) de l’ex-président Henri Konan Bédié, et le Front populaire ivoirien (FPI) de Laurent Gbagbo, qui ont été déclarés élus par la Commission électorale indépendante (CEI).
« Leur victoire est d’autant plus importante qu’elle permettra de ramener le débat dans notre Assemblée Nationale pour en faire un véritable outil de démocratie et de contrôle de l’action gouvernementale », a fait savoir le président de l’UNG. L’opposant ivoirien, en exil depuis 2011, n’a pas manqué non plus d’encourager les candidats élus sous la bannière du RHDP, à demeurer républicains.
À ces derniers, M. Kipré a conseillé d’être non pas des députés du pouvoir, mais des élus de la nation pour contribuer efficacement à la paix et à la réconciliation nationale. Car, selon lui, «c’est ensemble, en dépit des divergences, que nous réussirons à bâtir une nation démocratique et prospère; et c’est pourquoi, je me réjouis d’un scrutin sans violence ».
Les législatives du 6 mars 2021 se sont déroulées dans un contexte sociopolitique relativement calme avec à la clé, la participation de toutes les forces politiques du pays, contrairement à la présidentielle d’octobre 2020 émaillée par des scènes de violence. L’opposition politique qui contestait la candidature jugée illégale du président Alassane Ouattara à un 3e mandat, avait lancé un mot d’ordre de désobéissance civile, occasionnant au moins 85 morts, près de 500 blessés et d’importants dégâts matériels.