C’est un début de mois très douloureux pour Kobenan Kouassi Adjoumani. L’actuel ministre ivoirien de l’Agriculture et du développement durable, en pleine campagne législative, a perdu son frère ainé, a-t-on appris ce mardi de son service de communication.
Deuil: Le ministre Adjoumani perd un autre parent en l’espace d’un mois
Le ministre Kobenan Kouassi Adjoumani est de nouveau durement éprouvé par le deuil, seulement quelques semaines après la disparition brutale de sa sœur ainée, Mme Akoua Adayé Thérèse, Reine-mère du Royaume Brong et agent à la BICICI à la retraite. Le porte-parole du RHDP en lice pour les élections législatives du samedi 6 mars 2021, a perdu son frère ainé.
Le défunt Adou Kouamé Bruno, apprend-on, était la personne ressource auprès de qui « l’Eléphant du Zanzan » se réarmait « moralement et spirituellement chaque fois qu’il prenait des coups dans son combat politique ».
« A l’annonce de ce terrible deuil, toutes les populations du Gontougo et de ses environs ont déferlé sur la principauté d’Amanvi, son village natal, pour lui traduire leur compassion et leur soutien. Mais surtout pour lui dire qu’il n’avait plus à faire campagne parce qu’elles se proposent de prendre le relais dans leurs localités respectives », mentionne le communiqué.
Kobenan Kouassi Adjoumani, faut-il le rappeler, est candidat à sa propre succession au siège de député dans la circonscription électorale de Tanda. Coordonateur régional du RHDP, le parti du président Alassane Ouattara, dans le Gontougo, le ministre Adjoumani s’attèle également à faire gagner son parti au niveau régional face à des adversaires de taille, issus du Parti démocratique de Côte d’ Ivoire (PDCI-RDA), du Front populaire ivoirien (FPI) et de la plateforme EDS dont l’ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo, est le référent politique.
Le transfuge du parti d’Henri Konan Bédié aura face à lui, le samedi 6 mars prochain, l’indépendant Serge Vremen, son ex-challenger aux élections régionales d’Octobre 2018, et Appoh Laurent de la coalition PDCI/EDS. Un challenge qui s’annonce bien difficile mais pas impossible pour M. Adjoumani et son parti le RHDP, qui ont reçu consigne de rafler le maximum des 255 sièges de l’Assemblée nationale en vue de consolider le pouvoir du président Ouattara, réélu à un troisième mandat à la suite de l’élection présidentielle d’octobre 2020.