La reine Elizabeth II au coeur d’un nouveau scandale. Simon Bowes-Lyon, son cousin et comte de Strathmore, a été emprisonné pour agression sexuelle en état d’ivresse.
Le Cousin de la reine Elizabeth II se défend : “l’alcool n’est pas une excuse pour mon comportement »
Après une année 2020 terrible pour la famille royale, la reine Elizabeth II espérait sûrement que 2021 soit une année plus calme… Hélas, la reine d’Angleterre enchaîne toujours les déconvenues.
Un cousin éloigné de la reine Elizabeth II, appélé Simon Bowes-Lyon, comte de Strathmore, a été emprisonné après avoir agressé sexuellement une jeune femme alors qu’il était sous l’emprise de l’alcool.
Alors que le deuxième fils de la reine Elizabeth II, le prince Andrew est accusé de viol sur mineur, voilà que son cousin germain, Simon Bowes-Lyon, rencontre lui aussi des ennuis avec la justice.
L’homme de 34 ans a été condamné ce mardi 23 février par le tribunal de Dundee, à 10 mois d’emprisonnement pour agression sexuelle.
Il aurait en effet pénétré de force dans la chambre de la victime alors qu’elle était endormie, à l’occasion d’un événement qu’il organisait au château de Glamis, maison d’enfance de la monarque, le 13 février dernier.
Traumatisée à la suite de ce drame, la victime âgée de 26 ans affirme faire des cauchemars sans arrêt depuis cette agression mais aussi souffrir de fortes angoisses.
« Cela a également eu un impact sur son bien-être émotionnel », a fait savoir le shérif chargé de l’affaire. L’avocat de Simon Bowes-Lyon a réagi en déclarant que son client présentait des risques moyens de récidive et qu’il avait fait preuve de « véritables remords ».
Dans une déclaration lue devant le tribunal, David Bowes-Lyon a assuré qu’il avait honte des faits et qu’il s’était « rapidement excusé auprès de la femme concernée ».
« De toute évidence, j’avais trop bu la nuit de l’incident (…) mais je le reconnais, l’alcool n’est pas une excuse pour mon comportement », a-t-il également admis. Toujours est-il que ce scandale ne doit pas réjouir la reine dont le fils Andrew est déjà cité dans l’affaire Epstein.
Plusieurs fois mis en cause dans l’affaire Epstein, le duc d’York, huitième dans l’ordre de succession au trône britannique, a renoncé officiellement à la vie publique le 20 novembre 2019.
Troisième enfant de la reine Elizabeth II et du prince Philip, rien ne laissait présager la chute du prince Andrew. Certains diront même qu’il était l’enfant préféré de la souveraine.
Peu maternelle avec ses deux aînés, le prince Charles et la princesse Anne, cette dernière étonne même à montrer une certaine adoration pour le duc d’York et ce, dès sa naissance le 19 février 1960.
Tandis que son frère aîné se forme à devenir un jour le futur roi d’Angleterre, lui préfère se lancer dans une carrière militaire.
Héros de la guerre des Malouines en 1982, il fait la fierté de la reine et ce n’est pas l’annonce de ses fiançailles avec Sarah Ferguson, quatre ans plus tard, qui viendra entacher son ascension.
Dès l’annonce de leur union, celle que l’on surnomme « Fergie» connaît une popularité sans nom outre-Manche et rapidement, elle devient le nouveau visage de la monarchie. Son amitié avec la princesse Diana ne fait que renforcer l’attrait des Britanniques tandis que son mariage avec le prince Andrew est orchestré le 23 juillet 1986, à l’abbaye de Westminster. Albert de Monaco, Elton John, Estée Lauder… Tous font le déplacement pour assister à l’union royale du désormais duc et de la duchesse d’York.