8 février 2015 – 8 février 2021, six (6) ans jour pour jour que les Éléphants de Côte d’Ivoire remportaient la CAN 2015. L’écrivain Gauz a tenu à rendre un vibrant hommage à Copa Barry, le héros de cette expédition.
Gauz procède à la « canonisation de Saint Copa Barry » six ans après la CAN 2015
Après son sacre à Sénégal 92, la sélection ivoirienne courait jusque-là après une autre coupe d’Afrique des Nations. La génération dorée conduite par l’emblématique et buteur des Eléphants n’a pu arracher que deux finales toutes perdues contre les Pharaons d’Égypte (2006) et les Chipolopolo de Zambie (2012).
Trois années après cette humiliante défaite face aux poulains d’Hervé Renard, l’équipe ivoirienne arrive en Guinée équatoriale (CAN 2015), avec un esprit de revanche. Mais l’entrée des Pachydermes dans la compétition s’est faite timidement avec deux matchs nuls étriqués contre les Aigles du Mali (1-1) et le Syli national de Guinée (1-1).
Le déclic de la Séléphanto est venu avec le baroud d’honneur de Max-Alain Gradel qui a crucifié d’une frappe sèche, le gardien des Lions indomptables du Cameroun (1-0). Premiers de leur poule, les Éléphants ont rencontré en quarts de finale l’équipe algérienne, qu’ils ont tenue en respect, avec un score sans appel de 3 buts à zéro.
En demi-finales, les Congolais n’ont pu résister à la furia du capitaine Yaya Touré et ses coéquipiers (3-1). Vient alors la grande finale contre le voisin ghanéen. Le gardien Copa Barry, qui avait assisté du banc de touche ses compagnons de sélection, fera sa grande entrée contre les Black Stars.
Au terme d’un match très engagé, les deux adversaires n’ont pu trouver le chemin des filets. Vient alors l’épreuve fatidique des tirs au but. Les Ivoiriens se feront d’entrée peur en loupant leurs deux premiers tirs. C’est alors que le gardien formé à l’Académie MimoSifcom sortira le grand jeu pour remettre les pendules à l’heure en faisant échec à deux tirs ghanéens.
Après la longue séance de tirs vient le tour des gardiens de but. Copa Barry réussit tout d’abord l’exploit de dévier hors de son cadre, le shoot de son homologue. Ayant placé son équipe en pôle position, l’académicien, qui était en début de carrière, un joueur de champ, prend son sang froid, se concentre, avant d’ajuster Braimah, le portier ghanéen. Les Éléphants venaient ainsi de décrocher leur seconde Coupe d’Afrique des Nations.
Six années après, les hommages se succèdent pour les héros de cette sélection. Pour l’écrivain Gauz, cette finale consacre la mise parmi les Saints d’un joueur. « Il y a 6 ans et 1 jour, la canonisation de Saint Copa Barry à l’occasion de notre deuxième étoile à la CAN. Petit frère, où que tu sois à cette heure du jour, tu es salué. Tu as écrit la dernière belle histoire de notre unité nationale… Le temps d’un match de foot ! Soubah », a écrit le prolifique auteur, ce mardi 9 février 2021.