Des détenus de la crise électorale de 2020, ont témoigné leur soutien indéfectible au combat mené par Pascal Affi N’guessan, l’ex-Premier ministre ivoirien, en vue de la libération de toutes les personnes arrêtées lors des derniers évènements qui ont émaillé le scrutin présidentiel du 31 octobre dernier.
Les prisonniers de la crise électorale de 2020 sollicitent Affi N’guessan pour leur libération
Pascal Affi N’guessan a fait récemment l’objet de virulentes attaques suite à sa dernière apparition aux côtes du médiateur de la République, Adama Toungara, lors des obsèques de l’ex-président ghanéen Jerry Rawlings. Cette présence dans la délégation gouvernementale au Ghana, a été perçue par ses détracteurs comme un acte de « haute de trahison » de l’opposition ivoirienne. Surtout que le président du Front populaire ivoirien (FPI) a été l’une des figures emblématiques des mouvements de contestation de la candidature du président Alassane Ouattara à un troisième mandat présidentiel en octobre 2020.
Mais pour les détenus de la crise électorale de 2020, réunis au sein du Collectif des détenus pour la réconciliation et la paix (CDRP), le travail d’hercule abattu par l’ancien Premier ministre ivoirien depuis sa mise en liberté provisoire fin décembre, a plutôt contribué à apaiser le climat socio-politique délétère qui prévalait dans le pays depuis les violents événements liés aux élections.
«Votre engagement a contribué à l’aboutissement du dialogue politique, à l’apaisement du climat politique et à la libération de certains de nos camarades prisonniers liés aux manifestations et à la désobéissance civile qui ont eu lieu pendant, après et avant les élections de 2020 », a déclaré leur porte-parole Yannick Koudou, dans une déclaration dont Afrique sur 7 a reçu copie.
« C’est pourquoi, les 230 détenus regroupés au sein de notre collectif, voudraient vous apporter son soutien indéfectible et compter sur vous pour la cohésion sociale », a insisté Yannick Koudou. Le président Dogo Gnato Ange et ses camarades du Collectif des détenus pour la réconciliation nationale disent par ailleurs être confiants de la « sincérité » et de « l’engagement » de l’ancien porte-parole du Conseil national de transition (CNT), à travailler à la libération de toutes les personnes encore détenues « pour la cause commune afin que règne la véritable Paix et la cohésion sociale entre les filles et fils de la Côte d’Ivoire ».