Suspendu de « toute activité relative au football » pour 5 ans et flanqué d’une amende de 185 000 euros pour manquements éthiques, Ahmad Ahmad s’est vu réhabilité par le Tribunal arbitral du sport (TAS) à la suite de son appel qu’il a interjeté devant cette juridiction. Le président sortant de la Confédération africaine de football (CAF) est désormais autorité à se porter candidat à sa propre succession à l’élection à la Présidence de la CAF, qui se tiendra le 12 mars prochain.
Présidence de la CAF : Ahmad Ahmad revient dans le jeu et prêt à rempiler
Dans une décision rendue, le 29 janvier 2021, le Tribunal arbitral du sport (TAS) avait « accepté la demande de suspendre temporairement les effets de la décision de la Chambre de jugement de la Commission d’éthique de la FIFA jusqu’au prononcé de la sentence finale ».
Motivant sa décision, la juridiction compétente pour connaître des affaires liées au sport à travers la planète expliquait le « risque de dommage irréparable pour M. Ahmad en cas de maintien de la sanction disciplinaire durant la période précédant les élections de la CAF ».
L’avenir vient par conséquent de se dessiner pour le Malgache qui vient, contre toute attente, d’être autorisé à nouveau de se porter candidat à la Présidence de la CAF. En témoigne le Communique de l’instance suprême du football africain, dont Afrique-sur7 a reçu copie.