À la tête de son équipe d’ « Aube nouvelle », Vincent Toh Bi parcourt la Côte d’Ivoire afin de désarmer les coeurs et appeler ses concitoyens au pardon et à la réconciliation nationale. Après une tournée dans l’Ouest ivoirien, l’ancien Préfet d’Abidjan a déposé ses bagages à Daoukro, chez l’ancien Président Henri Konan Bédié.
Après ses tournées, Vincent Toh Bi fait le point avec le Président Bédié
En démissionnant de son poste de Préfet d’Abidjan, Vincent Toh Bi s’était donné une nouvelle mission beaucoup plus citoyenne.
« En tant que citoyen libre, je pense que mon devoir, c’est aussi d’éduquer une partie de notre population à la connaissance de certains principes civiques et citoyens. Je m’engage à produire une série de petites vidéos, une série de capsules explicatives de certaines notions qui sont importantes à comprendre pour les élections, pour les processus politiques, mais également pour notre vie civique », avait déclaré le désormais ancien administrateur du Département d’Abidjan.
Aussi, à la tête de son commando d’Aube Nouvelle, le Préfet Toh Bi voyage à travers la Côte d’Ivoire pour rapprocher les positions afin de permettre un vivre ensemble harmonieux. Aussi, après un séjour à l’ouest, où il s’est trouvé en face de populations sinistrées par les affres de la crise postélectorale de 2010-2011, et surtout un récent affrontement Wê-Dozo, dans la localité de Guezon.
Au terme de cette tournée, Vincent Toh Bi Irié a jugé nécessaire d’aller faire le point de sa tournée au Président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), chef de file de l’opposition.
« Le Président Bédié nous a fait le privilège de recevoir une délégation d’AUBE NOUVELLE, ce jour Vendredi 05 Février 2021. Nous lui avons officiellement remis copie du rapport et présenté les recommandations. Ces rencontres se poursuivront avec les acteurs politiques qui désireront bien répondre à nos sollicitations de rencontres déjà formulées », a déclaré l’ancien Énarque.
Avant d’expliquer sa démarche : « Nous avons rencontré et parlé aux populations. Il nous faut maintenant regarder l’autre direction, celle des acteurs politiques de premier plan… En tant que société civile, notre rôle est de contribuer à notre bas niveau à tous les efforts pour la stabilité et le développement de nos communautés. »
À noter que la présidentielle d’octobre 2020 a été émaillée de violences à la suite du mot d’ordre de désobéissance civile et de boycott actif lancé par le Président Bédié et l’opposition ivoirienne pour protester contre un 3e mandat anticonstitutionnel d’Alassane Ouattara.