Ngozi Okonjo-Iweala, ancienne ministre des Finances du Nigeria, devient la seule candidate en lice pour diriger l’Organisation mondiale du commerce (OMC). La ministre sud-coréenne Yoo Myung-hee s’étant retirée de la course.
OMC: la Coréenne Yoo Myung-hee renonce pour un plébiscite de Ngozi Okonjo-Iweala
L’unique candidate de l’Afrique opposée à la Coréenne Yoo Myung-hee, devrait attendre le troisième round de discussions qui se tiendra du 19 au 27 octobre prochain. Après quoi, Ngozi Okonjo-Iweala pourrait devenir la première directrice générale de l’Organisation mondiale du commerce.
Soutenue par Donald Trump et les Etats-Unis, madame Yoo Myung-hee, seule autre candidate à ce poste restant encore en lice, a officiellement renoncé, vendredi 5 février, à briguer ce mandat. La ministre sud-coréenne Yoo a consulté les dirigeants américains et « décidé de renoncer à sa candidature », a précisé le ministère sud-coréen du Commerce dans un communiqué.
La candidate nigériane « ne sera pas automatiquement désignée. Le choix exige un consensus, qui en pratique veut dire que les États-Unis adhèrent au consensus », a toutefois tempéré un diplomate européen en charge du commerce à Genève à l’AFP, tout en expliquant que le retrait de la candidate coréenne laissait entendre que c’est exactement ce qui est en train de se passer.
Après avoir montré une certaine division en alignant plusieurs candidats pour briguer le poste de chef de l’OMC, les pays africains devront désormais se frotter les mains avec cette candidate unique nigériane pour diriger l’instance faîtière du commerce mondial. La seule autre candidate africaine jusque-là en lice, la Kényane Amina Mohamed, a retiré sa candidature comme le veut la tradition, tout comme les candidats britannique Liam Fox et saoudien Mohammed Al-Tuwaijri.
Agée de 66 ans, l’ancienne directrice de la Banque mondiale est la première femme à avoir dirigé le ministère des Finances du Nigeria.