À la suite des révélations du patron de la DGSE française, les terroristes du Nord-Mali sont revenus à la charge. Un détachement de l’armée malienne à Boni a été l’objet d’une attaque à l’aube de ce mercredi 3 février 2021.
Échange de tirs entre l’armée malienne et des terroristes à Boni (Mopti)
Lors d’un « comité exécutif » consacré au contre-terrorisme qui se tenait sur la base aérienne d’Orléans-Bricy (Loiret), Bernard Émié, patron de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) déclarait : « Depuis le Mali, ils [les terroristes] ont travaillé à des attaques contre nous, contre nos partenaires, ils réfléchissent à des attaques dans la région et en Europe. »
C’est d’ailleurs dans cette zone sahélienne que « les chefs d’Al-Qaïda au Sahel ont conçu leur projet d’expansion vers les pays du golfe de Guinée » tel que la Côte d’Ivoire et le Bénin dans l’optique de desserrer l’étau dans lequel ils sont pris.
N’empêche que sur place, ces djihadistes continuent d’opérer et de perpétrer de régulières attaques contre les forces militaires (FAMa, Barkhane, Minusma, G5 Sahel) qui défendent l’intégrité du territoire malien.
Ce mercredi 03 février 2021, aux environs de 06h15, un détachement #FAMa basé à #Boni dans la région de #Mopti a fait l’objet d’une attaque terroriste. Les #FAMa ont riposté avec les appuis aériens de la #Force_Barkhane et de l’Armée de l’Air malienne.
— Forces Armées Maliennes (@FAMa_DIRPA) February 3, 2021
C’est pourtant dans cette atmosphère que des terroristes ont lancé une expédition contre l’armée malienne. « Ce mercredi 03 février 2021, aux environs de 06h15, un détachement #FAMa basé à #Boni dans la région de #Mopti a fait l’objet d’une attaque terroriste. Les #FAMa ont riposté avec les appuis aériens de la #Force_Barkhane et de l’Armée de l’Air malienne », peut-on lire dans un tweet publié sur le compte officiel des Forces armées maliennes (FAMa). Avant de poursuivre : « Les opérations de ratissage sont en cours. Nous y reviendrons dans un communiqué officiel. »
Ledit communiqué n’était pas encore disponible lorsque nous mettions cet article sous presse. Il serait donc hasardeux d’avancer le bilan de cette énième attaque. Il convient toutefois de retenir que l’état-major des armées a procédé au recrutement de 3 430 éléments dans ses différents services afin de renforcer sa capacité d’intervention et sa puissance de feu.