Guillaume Soro a réagi au décès de Laurent Dona Fologo, l’ex-président du Conseil économique et social, survenu le vendredi 5 février 2021. L’ex-chef du Parlement retient de l’illustre disparu, un « Houphouétiste résolu » qui fit de la promotion des valeurs de paix et de dialogue, chères au père fondateur, le socle de sa vie politique
Guillaume Soro: « Je garde de Fologo, l’image d’un homme courtois, humble et ouvert »
La disparition soudaine de Laurent Dona Fologo, ancien ministre et ex-président du Conseil économique et social de Côte d’Ivoire, suscite des réactions au sein de la classe politique ivoirienne.
Guillaume Soro rend hommage à un homme qui, de son vivant, incarnait ses fonctions avec « excellence et dignité ». «Incarnant ses fonctions avec excellence et dignité, il contribua à promouvoir et à entretenir l’esprit de fraternité et de cohésion entre les Ivoiriens », retient-il de l’ancien ministre de la Jeunesse et des Sports sous Houphouët-Boigny.
« Je garde de lui l’image d’un homme courtois, humble et ouvert avec lequel j’ai eu plaisir à discuter longuement lors des négociations inter-ivoiriennes de Lomé entre le MPCI et le gouvernement ivoirien. Houphouétiste résolu, il fit de la promotion des valeurs de paix et de dialogue, chères au père fondateur, le socle de sa vie politique », a poursuivi Guillaume Soro, en hommage à cet « houphouëtiste résolu ».
Le président de Générations et peuples solidaires (GPS) adresse ses condoléances les « plus sincères aux membres de sa famille et exprime ma profonde compassion à ses amis, connaissances et à l’ensemble du département de Sinématiali qui perd l’un de ses fils les plus illustres ».
Né en décembre 1939 à Sinématiali, feu Laurent Dona Fologo est diplomé de la 38e promotion de l’ École de journalisme de Lille. Originaire du nord de la Côte d’ Ivoire, ce haut dignitaire du Parti démocratique de Côte d’Ivoire( PDCI-RDA), a occupé de hautes fonctions au sein des gouvernements qui se sont succédés en Côte d’Ivoire depuis 1974 jusqu’au coup d’ Etat militaire qui a mis fin à l’hégémonie du PDCI-RDA, en décembre 1999.