Alassane Ouattara participe, ce mardi 2 février 2021, à un sommet extraordinaire de la CEDEAO. D’importantes décisions sont attendues lors de cette réunion de l’organisation sous-régionale.
Alassane Ouattara et ses pairs de la CEDEAO s’accordent sur des « priorités stratégiques »
Pandémie du Coronavirus oblige, les Chefs d’État et de Gouvernement de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) tiennent, ce mardi, un Sommet extraordinaire par visioconférence. L’organisation communautaire dirigée par le Ghanéen Nana Akufo-Addo entend, à travers cette rencontre à laquelle tous les quinze pays de la région participent, peaufiner une stratégie commune afin de parler d’une même voix à l’internationale.
C’est donc à juste titre que les Chefs d’État et de Gouvernements restent mobilisés pour éviter que ce sommet n’accouche d’une souris. Alassane Ouattara, président de la Côte d’Ivoire, l’un des pays phares de la sous-région, est particulièrement enthousiaste quant au bon déroulement de cette réunion.
« Ce mardi, je participe, par visioconférence, à un Sommet extraordinaire des Chefs d’État et de Gouvernement de la #CEDEAO sur l’harmonisation des candidatures de nos États aux élections des Commissaires et des dirigeants de l’Union Africaine, prévues le 6 février 2021 », a publié le chef de l’Exécutif ivoirien sur son compte Twitter.
Avant d’ajouter : « Afin d’assumer d’importantes responsabilités au sein de notre organisation continentale, notre région doit définir ses priorités stratégiques, se fixer des objectifs clairs et se donner les moyens de les atteindre, en agissant de façon coordonnée. #CEDEAO ».
À noter que la CEDEAO reste très active et engagée pour la résolution des crises qui surgissent dans ses États-parties. Aussi, au Mali où une transition a cours après l’éviction d’Ibrahim Boubacar Kéita de Coulouba, l’organisation sous-régionale a tapé du poing sur la table lors de son 58e Sommet ordinaire, tenu par visioconférence le samedi 23 janvier 2021, en exigeant des autorités de la transition malienne la dissolution du CNSP et le respect du calendrier électoral.