La menace terroriste dans la sous-région ouest-africaine s’est pour l’instant focalisée dans la zone sahélienne. L’armée burkinabè ne cesse pour sa part de multiplier des patrouilles afin d’annihiler toutes velléités d’attaques contre son territoire.
L’armée burkinabè se braque contre les terroristes
Le pays des hommes intègres connaît une menace accrue d’attaques terroristes ces dernières années. Le Président burkinabè, Roch Marc Christian Kaboré, qui a fait de la lutte antiterroriste son cheval de bataille dès l’entame de son premier mandat, continue de multiplier les efforts pour faire face à cette difficile équation.
C’est dans cette dynamique que l’armée burkinabè s’est lancée, pour cette année 2021, à la multiplication de ses opérations militaires dans l’optique de traquer et repousser ces hommes sans foi ni loi jusque dans leurs derniers retranchements.
Le communiqué des Forces armées du Faso, rendu public, lundi, fait en effet état de « 312 patrouilles, 51 opérations de sécurisation des marchés et lieux de culte et douze opérations aériennes dans la semaine du 25 au 31 janvier dans le cadre de la lutte antiterroriste ». Et ce, dans la semaine du 25 au 31 janvier dans le cadre de la lutte antiterroriste.
Outre l’opération militaire, les Forces armées nationales conduisent également des activités de soutien au développement au profit des structures de l’État, de structures privées, ainsi que des activités au profit des populations.
Ces opérations ont par ailleurs permis la réinstallation des personnes déplacées dans plusieurs régions affectées par le terrorisme, l’escorte de ravitaillement au profit de structures privées dans la région de l’Est, ainsi qu’une opération de don de sang au profit du Centre Médical avec Antenne chirurgicale de la localité de Djibo.
À noter que les Burkinabè ont encore en mémoire les attaques terroristes du Splendid Hôtel, du Restaurant café Cappuccino, ainsi que celle du Café Aziz Istanbul de Ouagadougou, sans compter les nombreuses attaques régulièrement perpétrées à la triple frontière du Mali, du Niger et du Burkina Faso.