Michel Gbagbo est engagé dans la course pour les élections législatives du 6 mars 2021. Le fils de Laurent Gbagbo, ancien président de la République de Côte d’Ivoire, a récemment révélé les raisons qui l’ont poussé à descendre dans l’arène politique après avoir été dans l’ombre.
Candidat aux législatives à Yopougon, Michel Gbagbo livre ses ambitions
Longtemps loin des batailles électorales dont est coutumier son père, Michel Gbagbo a décidé de retrousser les manches. Le fils de Laurent Gbagbo est candidat aux élections législatives dans la commune de Yopougon. Il défendra les couleurs du Front populaire ivoirien (FPI) devant le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP). Le professeur de psychologie, né le 24 septembre 1969 à Lyon (France) veut faire mordre la poussière au camp présidentiel.
Michel Gbagbo qui animait un meeting dans le département de Zuénoula, notamment à Vouéboufla, dans le centre-ouest de la Côte d’Ivoire, le lundi 1er février 2021, a dévoilé son ambition pour les élections législatives du 6 mars 2021. « Nous allons aux législatives pour sauver la Côte d’Ivoire d’Alassane Ouattara », a déclaré le fils ainé de Laurent Gbagbo, dont les propos sont repris par nos confrères de 7info.
La candidature de Michel Gbagbo, secrétaire général adjoint du FPI, aux élections législatives annonce sans contexte le retour du Front populaire ivoirien dans l’arène politique depuis la chute du régime des refondateurs le 11 avril 2011. L’ex-parti au pouvoir s’était tenu à l’écart de tous les rendez-vous électoraux de la Côte d’Ivoire. Du moins, l’aile radicale restée fidèle à Laurent Gbagbo, le président déchu, contrairement à la frange soutenant Pascal Affi N’guessan, a boycotté les élections organisées par Alassane Ouattara.
On se souvient que dans un communiqué, le FPI proche de Gbagbo Laurent, le « Woody » de Mama, mettait fin à un long moment d’absence dans l’arène politique en signalant sa participation aux élections législatives tout en se donnant, en concertation avec ses partenaires de la coalition des plateformes de l’opposition ivoirienne, notamment avec le PDCI, les moyens de les gagner.
Michel Gbagbo avait été arrêté le 11 avril 2011 en même temps que son père et Simone Gbagbo au palais présidentiel au lendemain d’une crise postélectorale qui a provoqué la mort de 3 000 personnes, comme l’indique le bilan officiel.