Le TAS ménage le président de la CAF Ahmad Ahmad, suspendu pour 5 ans, de « toute activité relative au football » et à 185 000 euros d’amende pour manquements éthiques. Il avait fait appel de cette décision auprès du Tribunal arbitral du sport (TAS).
Petite victoire pour l’ex-président de la Confédération africaine de football (CAF), Ahmad Ahmad
Le Tribunal arbitral du sport (TAS), basé à Lausanne en Suisse, a annoncé vendredi 29 janvier 2021, qu’il a «accepté la demande de suspendre temporairement les effets de la décision de la Chambre de jugement de la Commission d’éthique de la FIFA jusqu’au prononcé de la sentence finale», a appris Afrique-Sur7.
Ceci «en raison notamment d’un risque de dommage irréparable pour M. Ahmad en cas de maintien de la sanction disciplinaire durant la période précédant les élections de la CAF.»
Toutefois, la levée provisoire de sa suspension ne constitue qu’une petite victoire pour l’ex-patron de la CAF, vu que le TAS pourrait ne pas lui donner raison sur le fond du dossier.
« La Formation a cependant souligné que cette décision provisoire ne préjugeait nullement de ce qu’elle décidera dans l’analyse au fond, à l’issue de l’échange des écritures et de l’audience », ajoute le communiqué.
Par ailleurs, la levée de cette suspension ne signifie pas que le Malgache pourra briguer sa succession à la tête de la Confédération.
L’instance a prévu de rendre son verdict le 2 mars, ce qui permettra à Ahmad, en cas de dénouement favorable, de se présenter pour l’élection présidentielle de la CAF prévue le 12 mars prochain à Rabat.
Créé depuis 1984, le Tribunal arbitral du sport (TAS) est une institution internationale composée d’au moins 300 arbitres, proposant un arbitrage ou une médiation dans le monde du sport. Il dépend du Conseil international de l’arbitrage en matière de sport (CIAS).