Affaire de 3000 F à Zuenoula-Gohitafla, point de reprise des cours dans ces localités y compris Zanzra, en proie à un bras de fer entre les élèves et la Direction régionale de l’Education nationale de la Marahoué qui, en accord avec les parents d’élèves, aurait exigé une somme de 3000 Fcfa à débourser par élève.
Zuenoula-Gohitafla: Une dette des congés anticipés paralyse l’école dans la Marahoué
Les élèves des établissements secondaires publics de Zuenoula, Gohitafla et Zanzra dans la région de la Marahoué au centre-ouest de la Côte d’Ivoire, mis en congés anticipés mi-décembre 2020, n’ont plus repris les cours jusqu’à ce jour, rapportent nos confrères de 7Info. À en croire les allégations du média étayées par plusieurs témoignages d’élèves et enseignants, “la reprise des cours n’est pas encore à l’ordre du jour ce jeudi 28 janvier 2021 comme annoncée”.
“Si les cours sont toujours à l’arrêt, c’est parce que le paiement de la somme de 3.000 FCFA par élève, imposé par la DREN en guise de réparation des casses pendant les manifestations pour congés anticipés, n’est pas encore effectif”, explique un professeur joint par téléphone. Et de préciser que cette décision a été prise conjointement à l’issue d’une rencontre tenue le 25 janvier, entre parents d’élèves, responsables locaux du ministère de l’Éducation nationale et les autorités administratives.
Zuenoula-Gohitafla: la résidence du Sous-préfet saccagée
Au mois de décembre 2020, des élèves voulant aller plus tôt que prévu en congés de Noël, ont perturbé les cours en s’attaquant aux établissements scolaires publics et privés dans la Marahoué, notamment à Gohitafla et à Zuenoula. L’arrestation de plusieurs élèves après l’intervention de la police, a rajouté au saut d’humeur des élèves qui ont bruyamment manifesté le 11 décembre pour demander la libération de leurs camarades.
«Pour donc demander la libération des deux élèves, leurs camarades ont décidé, ce vendredi 11 Décembre 2020, de saccager la résidence du Sous-préfet, parti en séminaire à Abidjan; vider la maison du Commandant de Brigade de Gohitafla, celle d’une institutrice et de quelques administrateurs », avait rapporté l’Agence ivoirienne de presse. «Le problème est très grave et interpelle tout un chacun, parce que parmi ces manifestants, on y retrouve plein de badauds », a-t-on précisé.