Des cadres du régime de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, dont Justin Koné Katinan, Issa Malick Coulibaly, Damana Pickass et autres, devraient regagner Abidjan, les jours à venir, après 10 ans d’exil.
Après une décennie d’exil, pourquoi les exilés pro-Gbagbo reviennent à Abidjan
Leur retour au pays, après une décennie d’exil, devrait être effectif d’ici à la deuxième quinzaine du moins de février 2021. Justin Koné Katinan, Damana Adia Pickass, Issa Malick Coulibaly et autres sont désormais disposés à regagner la Côte d’Ivoire, pays qu’ils ont quitté en avril 2011, au lendemain de la chute de l’ex-président ivoirien, Laurent Gbagbo. «C’est le FPI qui nous demande de rentrer au pays. Mais, suite à la demande du parti, chacun est libre de choisir sa date de départ ou de rester», confie un cadre du parti de Gbagbo à Africanewsquick.
Ce dernier ajoute que ce retour des exilés, entre dans le cadre des préparatifs du retour en Côte d’Ivoire de leur mentor Laurent Gbagbo, acquitté par la CPI en janvier 2019. «Gbagbo rentre très bientôt. Soro Seydou et Issa Malick Coulibaly s’apprêtent à rentrer aussi. Je ne peux pas vous donner de date précise, mais ça ne saurait tarder. Le pouvoir seul retarde. Mais le dossier avance», poursuit notre source qui évoque certaines difficultés auxquelles sont confrontées ces « enfants prodiges ».
« Parmi ceux qui ont l’intention de rentrer, il y a d’énormes soucis de moyens et des soucis de destination par manque de domiciles où habiter. Leurs anciens domiciles ayant été détruits, ils ont tout perdu. C’est un problème très important pour beaucoup d’entre nous», relève une autre source. C’est le samedi 16 janvier 2021, que Justin Koné Katinan et la coordination du FPI en exil, ont annoncé leur volonté de regagner la Côte d’Ivoire à l’issue d’une assemblée générale extraordinaire tenue à Accra au Ghana.
L’ancien ministre du Budget, objet d’un mandat d’arrêt international lancé par les autorités ivoiriennes, a été désigné candidat de son parti FPI/EDS pour les législatives à Port-Bouët. Idem pour Damana Adia Pickass, un autre exilé politique, qui devra porter les mêmes couleurs dans la circonscription électorale de Marcory.