Le ministre Kouadio Konan Bertin (KKB), en charge de la Réconciliation nationale, a été reçu à Mama, village dont est originaire Laurent Gbagbo, l’ex-président ivoirien en attente de son éventuel procès en appel à la Cour pénale internationale (CPI). C’était le dimanche 24 janvier 2021.
Retour en Côte d’Ivoire: Ce que KKB a promis aux parents de Gbagbo à Mama
Pour l’occasion, c’est la chefferie de Mama qui a été choisie pour abriter la rencontre d’échange entre l’émissaire du chef de l’Etat Alassane Ouattara et les parents de Laurent Gbagbo. Kouadio Konan Bertin, le ministre de la Réconciliation nationale, a été reçu dimanche à Mama. Plusieurs questions, à savoir le retour en Côte d’Ivoire de l’ex-président ivoirien et la libération des prisonniers politiques étaient au menu des échanges. « Je suis dans la région de Gagnoa et il était important que je vienne vous saluer; présenter mes vœux de nouvel an à mes parents de Mama que vous êtes (…) Je ne suis donc pas venu ici pour faire la politique », a tenu à préciser le membre du gouvernement.
KKB a toutefois rassuré la chefferie de Mama, localité située dans la sous-préfecture de Ouragahio, que le retour en Côte d’ Ivoire de leur « fils » Laurent Gbagbo, est pour « bientôt ». « J’ai été plusieurs fois leur rendre visite (Gbagbo et Blé) à La Haye au moment où ce n’était pas donné à tout le monde. Nous sommes toujours dans cette même disposition d’esprit. Nous continuons à œuvrer pour leur retour en Côte d’Ivoire », a confié l’ancien président de la Jeunesse du PDCI.
L’important message que la chefferie de Mama a confié au ministre KKB pour transmettre à Ouattara
La chefferie de Mama était pour l’occasion représentée par le chef de terre, Goli Obou Joseph, qui n’a pas omis de confier une importante mission à leur hôte. Celle de plaider auprès du président Alassane Ouattara, la libération des prisonniers civils et militaires des crises de 2010 et de 2020. « Mon fils, retourne auprès du président, transmets-lui mon message », a déclaré le chef de terre de Mama, Goli Obou Joseph, qui a affirmé que cette décision du président de la République, devrait entraîner une « réconciliation totale » entre les Ivoiriens. La Côte d’Ivoire, faut-il le rappeler, sort d’une tragique crise électorale qui a sérieusement entamé son tissu social.