Le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus , a appelé, vendredi 15 janvier, tous les pays du monde à démarrer les campagnes de vaccination contre la Covid-19 au cours du premier trimestre de cette année.
Plus de 2 millions de morts de Covid-19 dans le monde, selon l’OMS
Santé) souhaite le démarrage dans les 100 prochains jours de la vaccination dans tous les pays du monde Le Brésil, deuxième pays le plus endeuillé au monde, a de son côté autorisé dimanche l’utilisation de deux vaccins, le britannique d’AstraZeneca et le chinois CoronaVac.
« Les agents de santé sont épuisés, les systèmes de santé sont épuisés et nous constatons que les approvisionnements en oxygène sont dangereusement bas dans certains pays. Le moment est venu de rassembler l’humanité commune et de déployer des vaccins auprès des agents de santé et des personnes les plus exposées », a-t-il déclaré, lors d’une conférence de presse à Genève (Suisse).
« Je veux voir une vaccination en cours dans tous les pays lors des 100 prochains jours afin que les agents de santé et les personnes à haut risque soient protégés en premier », a ajouté le chef de l’OMS. « J’attends avec impatience la réunion du Conseil d’administration la semaine prochaine et je travaille avec les fabricants et les pays pour faire en sorte que l’approvisionnement en vaccins soit disponible et distribué équitablement dans le monde », a plaidé le DG de l’OMS.
Plus de 100 personnes ont dans la foulée reçu une injection du CoronaVac dans l’Etat de Sao Paulo, contrecarrant ainsi les plans du gouvernement, qui souhaite débuter la campagne mercredi et une répartition des doses entre les Etats dès lundi.
En Suisse, pour « éviter une troisième vague », le télétravail devient obligatoire lundi « partout où cela est possible », les magasins non essentiels devront fermer, et les réunions privées être limitées à cinq personnes.
La semaine dernière, le monde a franchi le cap des deux millions de morts en raison de la Covid-19. Pour le Secrétaire général de l’ONU, l’aggravation des effets meurtriers de la pandémie est principalement à mettre à l’actif d’un manque d’action concertée au niveau mondial.