Une affaire défraie actuellement la chronique au Cameroun. Fridolin Nke, un enseignant de philosophie en poste à l’université de Yaoundé 1, la capitale camerounaise, est au centre d’accusations de viol et de harcèlement sexuel, portées contre lui par deux étudiantes nommées Ngo Hagbe Élise et Massing Elisabeth, a précisé le lanceur d’alerte Boris Bertolt.
Un professeur au Cameroun accusé de viol et de harcèlement sexuel
Le professeur Fridolin Nke a-t-il réellement abusé sexuellement de ses étudiantes en usant de son rang d’enseignant ? La question continue d’enfler les discussions au Cameroun. Comme l’indique le site Actu Cameroun, suite à une rencontre entre l’enseignant et un autre professeur, Aboya Manasse, à l’initiative du journaliste David Atemkeng, la situation est redevenue calme.
« Une autre plainte concerne les représailles de l’enseignant de philosophie contre ceux qui ont témoigné contre lui. Ces plaintes pour harcèlement et viol ont été déposées par les étudiantes dont les noms suivent : Ngo Hagbe Élise et Massing Elisabeth », a fait savoir Boris Bertolt sur sa page Facebook. Mais il faut savoir qu’une plainte visant le professeur de philosophie a été déposée par Ngo Hagbe Élise et Massing Elisabeth, deux étudiantes de l’université de Yaoundé.
Selon Ngo Élise, une étudiante de philosophie, elle a sollicité l’aide du professeur Fridolin Nke en vue de bénéficier de ses précieux conseils sur recommandations de l’un de ses amis, Tsimi Donatien. « Mais Ngo Élise souligne que Fridolin Nke l’a entraînée dans une auberge où après l’avoir menacée, il a eu des rapports sexuels avec elle et a pris l’une de ses photos en tenue d’Adam et Ève », a ajouté le lanceur d’alertes.
On apprend que finalement une commission d’audition a vu le jour afin de faire la lumière sur cette affaire. Les conclusions de ce comité ont laissé entendre que le professeur de philosophie a usé de son titre d’enseignant pour « extorquer les services sexuels à ses étudiantes ». Sur sa page Facebook, Fridolin Nke avait prévu une « attaque violente » contre les responsables de la cabale engagée contre sa personne.
« J’ai reçu beaucoup de conseils des aînés, dont mon père Hubert Mono Ndjagana et M. Dieudonné Penda. Mais j’ai surtout été approché par un frère et ami, à savoir le journaliste David ATEMKENG qui a engagé une médiation entre mon ainé Manassé Aboya Endong et moi-même », a-t-il déclaré. En fin de compte, « sans contrepartie », il a décidé de retirer unilatéralement sa plainte déposée au Tribunal de première instance de Yaoundé contre son « grand-frère » Aboya Manassé.