La ville de Tengréla est déjà sous tension à quelques semaines de la tenue des législatives prévues pour le samedi 6 mars 2021. Des militants du RHDP (Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix), le parti au pouvoir, ont battu le pavé pour protester contre la candidature de Mariam Traoré, la députée sortante de Tengréla. Pour la parlementaire ivoirienne, cette manifestation est un « montage » orchestré par ses adversaires politiques.
Qui en veut à la candidature de Mariam Traoré aux législatives ?
L’atmosphère était très surchauffée à Tengréla le lundi 11 janvier 2021. Des partisans du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix ne sont pas disposés à accepter la candidature de Mariam Traoré aux législatives du samedi 6 mars 2021.
Très mécontents, les manifestants se sont rendus à la préfecture de ladite localité pour crier leur désapprobation devant un probable choix de la députée sortante pour les représenter à l’hémicycle. L’information, telle une trainée de poudre, s’est répandue sur les réseaux sociaux au point de faire réagir la concernée.
Mariam Traoré n’a pas hésité à pointer un doigt accusateur en direction de ses détracteurs qui veulent l’empêcher de prendre part aux prochaines législatives. Jointe par un confrère, la députée ivoirienne laisse entendre qu’il s’agit tout simplement d’un « montage ».
« Pourquoi ne sont-ils pas allés au siège du parti et ont préféré se rendre à la préfecture », a fait remarquer celle que l’on surnomme « Ibièkissè« . Visiblement, Mariam Traoré, désignée par le parti d’Alassane Ouattara pour le représenter dans la localité de Tengréla, n’entend pas se laisser abattre par cette affaire.
Elle préfère se concentrer sur la future bataille électorale afin d’offrir le siège au Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix. Il faut dire qu’officiellement, on ne connait pas encore les raisons avancées par lesdits militants pour rejeter la candidature de Mariam Traoré.
Mais il faut noter que la députée a été au centre de deux affaires qui ont dû porter un coup à sa réputation. Il s’agit de l’affaire du trafic d’or et celle des injures grossières proférées contre Sita Coulibaly, la présidente des femmes du PDCI (Parti démocratique de Côte d’Ivoire).