Présidence de la CAF – Gianni Infantino, Président de la FIFA dont la vision 2020-2023, a pour objectif de rendre le football véritablement mondial, prend une importante décision relative à l’élection à la présidence de la CAF qui aura lieu le 12 mars prochain à Rabat au Maroc.
Présidence de la CAF: La FIFA soupçonne-t-elle Senghor et Anouma de corruption?
Désireux de moderniser encore davantage le monde du football, le rendre plus inclusif et tout faire pour qu’un jour, une cinquantaine d’équipes nationales et une cinquantaine de clubs de tous les continents évoluent au plus haut niveau, Gianni Infantino ne lâche plus rien. Après avoir imposé un comité de normalisation pour la Fédération ivoirienne de football (FIF) qui piétine à trouver un président, en vertu de l’art. 8, al. 2 des Statuts de la FIFA, Infantino se mêle à l’organisation des élections à la présidence de la CAF.
L’instance panafricaine a annoncé, dimanche, qu’elle ne sera pas la seule décisionnaire dans la validation des candidatures à l’élection du président du Comité Exécutif de la Confédération africaine de football (CAF). « La Commission de Gouvernance de la CAF devra soumettre à la Commission de Contrôle de la FIFA, les candidatures reçues pour le Poste de Président de la CAF, étant entendu que le Président de la CAF a vocation à devenir le Vice-Président de la FIFA», a indiqué la CAF à l’issue de son comité d’urgence.
« La Commission de Gouvernance de la CAF devra déterminer, avec la Commission de Contrôle de la FIFA, une date d’officialisation dans les plus brefs délais, de la liste définitive de tous les candidats à toutes les élections à savoir : membres du Comité Exécutif, membres Conseil de la FIFA et Président de la CAF.»
En effet, la CAF avait annoncé avoir validé les candidatures du Sénégalais Augustin Senghor et de l’Ivoirien Jacques Anouma, donné un feu vert provisoire à celles du Mauritanien Ahmed Yahya et du Sud-Africain Patrice Motsepe, qui devront passer un grand oral et recalé celle du président sortant Ahmad Ahmad, déclaré inéligible en raison de la suspension de 5 ans, prononcée par la FIFA à son encontre.
Avec la nouvelle décision, les auditions d’Ahmed Yahya et de Patrice Motsepe, prévues pour le 28 janvier au Caire, risquent fortement d’être avancées. Par ricochet, les candidatures déjà validées par la CAF pourraient être mises en cause voire invalidées si des preuves de corruption, une gangrène au sein de la FIFA, existaient contre le Sénégalais Augustin Senghor et l’Ivoirien Jacques Anouma, grand favori des ces élections.
La Fédération ivoirienne de football a annoncé, le samedi 7 novembre 2020, que son ancien président Jacques Anouma, se portait candidat. « La FIF a décidé d’accorder son parrainage à M. Jacques Anouma pour l’élection à la présidence de la CAF prévue en mars 2021. La FIF souhaite à M. Jacques Anouma plein succès », lit-on dans le communiqué.
Ce parrainage de la fédération de son pays est indispensable pour prétendre à une place au sein du comité exécutif. Déjà candidat à la présidence de la CAF en 2013 face à Issa Hayatou, Jacques Anouma avait alors été empêché de concourir.