Gnamien Konan est déterminé à faire de l’opposition un véritable contre-pouvoir face au RHDP. Pour ce faire, le président de la Nouvelle Côte d’Ivoire (NCI) propose sa recette à ses compagnons opposants.
Gnamien Konan : « Nous ne les vaincrons pas avec la force »
Ancien membre de la coalition du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), Gnamien Konan a été évincé du gouvernement ivoirien fin novembre 2016 à la suite de quelques incompréhensions avec les tenants du pouvoir, liées aux candidatures aux élections législatives de la même année.
Et depuis, l’ancien ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative a rejoint les rangs de l’opposition, où il tente, tant bien que mal, de faire adopter sa méthode à ses camarades.
Adhérent aux mots d’ordre de désobéissance civile et de boycott actif des plateformes de l’opposition, l’ancien Directeur général des Douanes ivoiriennes a cependant appelé ses compagnons à se rassembler en vue d’affronter le parti au pouvoir lors des prochaines élections législatives prévues pour se tenir le 6 mars prochain.
Dans de précédents tweets, Gnamien Konan avait appelé les dirigeants de l’opposition à privilégier la Côte d’Ivoire au détriment de leurs intérêts personnels ou ceux de leurs partis. Il les a pour ce faire appelés à faire bloc jusqu’à la prochaine élection présidentielle (2025) afin de constituer un véritable poids politique contre le RHDP unifié.
« Si j’étais Bédié ou Gbagbo, j’inviterais Gbagbo ou Bédié à créer sans tarder la CNJP, la Coalition nationale pour la Justice et la Paix. Le temps de rassembler ce qui a été séparé, d’unir ce qui a été opposé est arrivé. Notre défi, donner de l’espoir à notre jeunesse désemparée », a-t-il plaidé.
Poursuivant sur cette lancée, le président de la NCI vient à nouveau de dévoiler un autre pan de sa stratégie. « Nous ne les vaincrons pas avec la force, mais avec l’union et la paix », a-t-il conseillé. Aussi, ajoute-t-il : « C’est parce que la violence ou force sont inappropriées pour nous qui avons fait le serment de servir notre pays comme si l’on rendait un culte à Dieu…»
Pour les législatives qui se tiennent dans moins de deux mois, l’ancien membre du gouvernement Ouattara est formel : « y aura un seul candidat par siège pour le compte de l’opposition. On sera ensemble, quel que soit le candidat choisi, on sera tous derrière lui. »