En dépit des difficultés rencontrées, l’ Algérie a obtenu la promesse de livraison d’un premier lot de 500 000 doses de Spoutnik V, le vaccin russe conçu dans le cadre de la lutte contre la Covid-19.
Vaccin contre le Covid-19: Pourquoi l’ Algérie a opté pour le russe Spoutnik V
Aucune date de livraison n’a encore été avancée, mais Alger espère commencer la campagne de vaccination courant janvier 2021, apprend-on ce jeudi de France Info. Partie en retard dans cette quête acharnée d’acquisition de vaccin contre le Covid-19, Alger aurait du mal à se fournir en vaccins, y compris en Chine.
Le pays a tout de même réussi à se procurer un premier lot de 500 000 doses du vaccin anti-Covid-19, Spoutnik V, de son vieil allié russe qui devrait être livré dans les prochains jours.
La quantité acquise de vaccin apparait certes insuffisante pour les 43 millions d’ Algériens visés par cette vaste campagne, mais les autorités multiplient les efforts pour se procurer un plus important.
À ce sujet, Abdelaziz Fayed, Directeur général du budget au ministère des Finances, a précisé que le budget pour l’acquisition du vaccin pourrait être multiplié par 12 pour atteindre 122 millions d’euros.
Le choix des autorités d’opter pour ce vaccin russe, révèlent les médias algériens, s’explique par le fait que le Spoutnik V présente peu de contraintes logistiques et présente un prix avantageux en comparaison aux autres vaccins.
Autre avantage qui semble avoir intéressé les autorités algériennes, c’est la possibilité pour l’ État algérien de fabriquer sur place le vaccin. Toutefois les autorités laissent la porte à l’acquisition d’autres vaccins, notamment chinois.
« L’Institut Pasteur d’Algérie a initié une série de discussions avec la société russe qui produit le vaccin Spoutnik V, alors que des pourparlers se poursuivent avec d’autres parties étrangères », annonçait le 30 décembre 2020 le porte-parole du gouvernement et ministre de la Communication, Ammar Belhimer.
En Algérie, le nombre de contaminations au Covid-19 approche les 102 000 cas, dont 2 786 décès, selon le dernier bilan du ministère de la Santé.