Au Cameroun, au lendemain de l’attaque du cortège du préfet de la Momo, le gouvernement a vivement condamné « ce drame révoltant » dans un communiqué. Les autorités camerounaises, par l’intermédiaire de René Sadi Emmanuel, porte-parole du gouvernement et ministre de la Communication, ont apporté leur soutien aux « familles des compatriotes tombés sur-le-champ d’honneur ».
Le gouvernement condamne l’attaque du cortège du préfet de la Momo
Dans la nuit du mardi 5 au mercredi 6 janvier 2021, le peuple camerounais a été informé de l’ attaque du cortège du préfet de la Momo. L’une des voitures du convoi a été visée par une explosion à la bombe qui a causé la mort de quatre militaires appartenant aux Forces nationales de défense et de sécurité ainsi que de Rebecca Jeme, déléguée départementale de la communication dans la Momo. On dénombre aussi de nombreux blessés.
Le préfet revenait de cérémonies d’installation des nouveaux sous-préfets des arrondissements de Njikwwa et Andeck et se rendait à Mbengwi. Selon le gouvernement, l’attaque du cortège du préfet a été perpétrée par bandes armées sécessionnistes qui ont fait usage d’engins explosifs faits de grosses bonbonnes à gaz de forte puissance et de grande capacité.
« Le gouvernement tient à préciser que le préfet du département de la Momo est sorti indemne de cet attentat, et qu’en outre, tous les blessés ont été transportés à l’Hôpital de district de Mbengwi et ont immédiatement été pris en charge », a déclaré René Sadi Emmanuel dans un communiqué.
Précisant qu’une enquête a été ouverte, le gouvernement camerounais a condamné « sans réserve cet autre attentat d’une cruauté innommable, commis par des bandes terroristes sécessionnistes, qui, une fois de plus, viennent d’ôter la vie à un haut cadre de l’État en mission administrative, et à de valeureux éléments de nos Forces de défense et de sécurité, dans le plein exercice de leur devoir de protection des populations et de leurs biens ».