La chicha est désormais interdite en Guinée. La décision est tombée le mardi 5 janvier 2021 par la publication d’un communiqué des autorités guinéennes. La note stipule qu’à compter du lundi 4 janvier 2021 et jusqu’à nouvel ordre, l’importation, la distribution et la commercialisation de cette substance sur toute l’étendue du territoire national.
La chicha encore interdite en Guinée
« Il est interdit à compter du 4 janvier 2021 jusqu’à nouvel ordre l’importation, la distribution et la commercialisation de la chicha sur toute l’étendue du territoire national », apprend un communiqué des autorités guinéennes publié le lundi 4 janvier 2021.
Il est important de souligner que la direction générale de la douane, les services de défense et de sécurité particulièrement les services spéciaux chargés de la lutte contre la drogue, du crime organisé et les services déconcentrés du ministère du Commerce sont chargés chacun en ce qui le concerne de l’application rigoureuse de présent arrêté.
L’arrêté précise également que pour la bonne application de cette mesure, les services des départements concernés sont invités à procéder à l’identification et à la fermeture de tout local de consommation et estrades de vente de la chicha.
Rappelons que le gouvernement guinéen avait déjà annoncé l’interdiction, l’importation, la commercialisation et la consommation du Margileh, également connu sous l’appellation chicha. C’était le jeudi 19 janvier 2017 à l’issue d’une rencontre interministérielle.
La commission interministérielle de réflexion sur l’utilisation de la chicha avait recommandé la mise en place d’une équipe pluridisciplinaire et multisectorielle chargée d’initier et de mettre en œuvre à l’échelle nationale, un projet d’Information, d’Éducation et de Communication (IEC) contre l’importation, la commercialisation et l’usage de la chicha ; l’interdiction formelle l’importation, de la commercialisation et de la consommation de la chicha sur toute l’étendue du territoire ; le dépôt volontaire des stocks de chicha et accessoires dans un délai de 48 heures par tout détenteur au siège du secrétariat général à la présidence chargé des services spéciaux, de la lutte contre la drogue et le crime organisé ; la saisie desdits produits par les services spécialisés en cas de non-respect de ce délai et la poursuite de tout contrevenant aux présentes dispositions devant les juridictions compétentes.